La Nuit de Noël est la célébration bulgare de l’humilité, la gratitude et l’espoir. Quelle que soit l’année que nous avons vécue, année de bonheurs ou de déchirements, le mois de décembre arrive toujours avec son enchaînement de fêtes et réjouissances, qui nous entraînent presque malgré nous dans un tourbillon de guirlandes et de cadeaux dont on a du mal à s’extirper…Tout le monde pense Noël, tout le monde parle Noël, et tout le monde prépare soigneusement le Réveillon de la Nativité du Christ, dans le strict respect des rites chrétiens et des coutumes familiales…
Le festin du Réveillon de Noël, est un moment hautement symbolique et fédérateur dans la vie des familles bulgares. Il fut un temps, où on se réunissait autour d’une couche de paille, étalée à même le sol et les nombreux plats confectionnés étaient posés au plus près de la terre. Surtout que les ingrédients qui les constituent proviennent tous de la terre. N’oublions pas que le 24 décembre est le dernier jour du carême de 40 jours précédant la Nativité du Christ. Et les plats sont en nombre impair 7, 9, 11, une inévitable analogie avec les 13 desserts de Noël en Provence avec les fruits secs, la grosse miche de pain à la place de la fougasse, et tous les fruits et légumes de la terre : pommes, poires, haricots, poivrons, chou, blé cuit, mais aussi leurs dérivés spiritueux – le marc de raisin, le vin rouge…Qu’on soit riche ou pauvre, le soir du Réveillon de Noël, la table doit crouler sous les mets les plus variés. Et l’on s’y prépare deux jours à l’avance. Évidemment, c’est le pain, qui en l’occurrence est une grosse miche ou tourte pétrie à la main qui trône sur la table et qui donne le ton à cette soirée de recueillement et de ferveur… D’après la mythologie de nos anciens, reflétée dans les légendes et les us et coutumes, le Soleil nouveau-né descend du ciel et va se poser dans la couronne de l’Arbre universel, pour insuffler vie et rétablir l’harmonie sur terre. Nos anciens disaient encore que dans la nuit du Réveillon de Noël, le ciel s’ouvrait, les frontières s’estompaient progressivement pour laisser s’installer une période de transition, un véritable entre-deux, animé par la foi en les forces du bien et le respect des règles de bienséance censées rétablir l’harmonie sur terre…
Selon la tradition bulgare, le samedi de la première semaine du Grand Carême pascal est appelé le samedi de Théodore puisque en ce jour, l’église orthodoxe bulgare rend hommage au martyre Théodore Tyron qui nous renvoie au début du IVe..
7 semaines avant Pâques, les chrétiens orthodoxes célèbrent le Dimanche du Pardon. Selon la coutume, la famille se réunit au grand complet autour d’un festin composé principalement de fromage, d’œufs, de laitages, de beurre et de..
Dans le calendrier des fêtes populaires bulgares le 2 février est le Jour du Coq, faisant des vœux de vigueur et fertilité pour les garçons. Cette fête est la plus répandue dans l'Est du pays. Un de ses principaux est le sacrifice d'un coq qui doit se faire..