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Selon la tradition, les orphelins font l’objet d’une attention toute particulière à la veille de Noël. Beaucoup de sociétés bulgares font des dons pour les enfants privés de parents. D’autre part, il existe des Bulgares qui, sans se pousser en avant aident les orphelins : selon la statistique, les enfants sans famille sont 7 200 en Bulgarie. Or les établissements sociaux ne sont que 140.

L’un d’entre eux est le Foyer d’enfants dans le quartier de Dragalevtsi à Sofia. Situé au pied de la montagne Vitocha, le foyer abrite plus de 50 enfants de 3 à 7 ans. Certains ont été abandonnés par leurs mères à leur naissance, d’autres ont été victimes de violences conjugales. Il y a aussi des enfants qui sont handicapés ou qui ont d’autres problèmes de santé.

Comme Rossen par exemple, qui présente ses amis et se présente lui-même :

« Bonjour, je suis Rossi. Lui, il s’appelle Mitko et il a cinq ans. Il est triste, il veut que son papa et sa maman viennent le chercher. Mais ils vont au travail. Nasko a six ans comme moi et il a une mère qui vient le chercher et ils so promènent en dehors du foyer. »

L’affection et l’amour de la mère sont irremplaçables et les enfants en auront toujours besoin, tout comme Rossen et ses amis. Et pourtant, les petits savent bien qu’on les aime. Les éducateurs au Foyer d’enfants dans le quartier de Dragalevtsi sont dévoués et s’efforcent de créer une atmosphère proche de l’atmosphère familiale. A la veille de Noël, ils organisent une fête et mènent les enfants s’amuser quelque part en dehors du foyer.

Le directeur du foyer Vesselka Sokolova en dit plus :

« Nous donnons aux enfants toute notre affection, attention et caresses. Nous voulons qu’ils aient tout à leur disposition et je crois que nous y arriverons. Il est Noël – cette belle fête orthodoxe ouvre les cœurs et beaucoup de gens viennent faire des dons. Presque deux fois par jour vient le Père Noël, son sac remplis de cadeaux, c’est une vraie joie pour les enfants. Les gens qui nous aident sont de plus en plus nombreux. Ces aides sont non seulement financières, mais aussi médicales. Pour nous, il n’existe pas des donateurs plus généreux ou moins généreux. Chacun donne ce qu’il peut.»

Les larmes aux yeux, Veselka Sokolova dit combien il est difficile pour le personnel lorsqu’un enfant part du foyer. Mais si c’est pour le bien, nous sommes tous satisfaits et contents.

« Nous sommes contents lorsque les enfants trouvent une famille et restent ici pour un temps très court. Pourtant, il y a des enfants qui, une fois devenus grands, sont placés dans un autre orphelinat pour des enfants et des collégiens de leur âge. C’est le pire pour nous. L’enfant a besoin d’une vraie famille. Mais ces dernières années, les enfants qui vivent dans les établissements sociaux sont moins nombreux. Dans les années 90 du siècle dernier, nous avons eu plus de 100 enfants, en ce moment, ils sont 40, autrement dit, la situation s’améliore».

Version française : Iglika Stankova