Comme chaque année au mois de septembre, l’UE appelle les villes de la communauté à organiser une semaine de réflexion sur les questions de la mobilité urbaine et surtout à expérimenter des modes de déplacement qui réduiraient le nombre des automobiles. Cette année, près de 2000 villes européennes ont rejoint la Semaine européenne de la mobilité, dont le slogan est “Nos rues, notre choix”. Un appel qui consiste à encourager les citoyens à “reconquérir” les espaces urbains et créer la ville dans laquelle ils souhaitent vivre. “Depuis trop longtemps, l’aménagement des villes est déterminé par l’utilisation des voitures particulières. Or aujourd’hui, les embouteillages font perdre chaque année quelque 100 milliards d’euros à nos économies, sans parler de leurs effets sur la population et la santé”, a déclaré lors du lancement de la Semaine Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne chargé des transports. De son côté, son collègue chargé de l’environnement, Janez Potočnik, a ajouté “qu’en matière de mobilité individuelle, nous avons réellement le choix, et les bons choix que nous posons ont des répercussions tangibles sur notre santé et notre qualité de vie. Mobilisons-nous donc pour une meilleure qualité de l’air et des espaces urbains qui soient mieux conçus pour les habitants. Les villes appartiennent aux citoyens. Tâchons qu’il en soit toujours ainsi!”.
Etant la capitale la plus polluée d’Europe, Sofia a certainement besoin de se débarrasser d’une partie de ses véhicules. Depuis quelques années, les événements liés à l’initiative globale PARK(ing) Day suscitent le plus grand intérêt au cours de la Semaine de la mobilité. Il s’agit de transformer pour un jour les places de parking en espaces végétalisés ou lieux de divertissements urbains. Peut-être parce que les parkings publics dans la capitale sont rares et les automobiles ont envahi une grande partie des trottoirs. Vendredi (19 septembre), le dernier jour ouvrable de la semaine, 28 zones de stationnement à Sofia ont changé leur destination. Un énorme piano à queue était installé devant la Galerie municipale des Beaux-arts de Sofia et ses sons résonnaient au grand plaisir des passants. A un autre endroit dans le centre-ville, rue Slavyanska, un petit jardin improvisé consacré au grand maître spirituel bulgare Pétar Deunov et des démonstrations de ses exercices pour le corps et l’esprit attiraient les piétons. Non loin de là, les Sofiotes pouvaient prendre part à la fabrication collective d’un condiment traditionnel bulgare, la luténitsa, dédiée aux 40 ans de l’invention par un Bulgare d’un appareil spécial pour griller les poivrons, appelé tchouchkopek.Le nombre des jeunes médecins qui une fois diplômés veulent rester en Bulgarie marque une augmentation pour la troisième année de suite. Ce sont les résultats d’un sondage mené auprès de 224 jeunes diplômés de l’année de promotion 2024 de la faculté..
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