Cette semaine, la ministre de l’Environnement, Téménoujka Petkova, a assisté à un événement important – le coup d'envoi symbolique de la construction du gazoduc Trans-Anatolie TANAP qui a eu lieu à Selim, en Turquie. La présence des présidents de l'Azerbaïdjan, de la Turquie et de la Géorgie, du vice-président de la Commission européenne (CE), Maros Sefcovic, et, bien sûr, du président du Conseil administratif du TANAP, Rovnag Abdullayev, sont la preuve de l’importance de l'événement. Lors de la cérémonie, la ministre Petkova a souligné que les connexions gazières de la Bulgarie avec la Grèce et la Turquie font partie intégrante de l’infrastructure du Corridor gazier Sud. Elles vont assurer la sécurité et la diversification des fournitures et des sources de gaz naturel non seulement pour nos pays, mais aussi pour la région de l’Europe du Sud-Est. Pour le gouvernement bulgare la réalisation des interconnexions avec les pays voisins est une priorité dans le secteur de l’énergie. Mme Petkova a désigné comme exemple les pourparlers intensifs en cours du groupe de travail conjoint entre les parties bulgare et turque pour la mise en place d’une étude préliminaire de la connexion gazière entre la Turquie et la Bulgarie.

Dans le cadre de sa visite à Selim, la ministre bulgare s’est entretenue avec le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, qui a affirmé le soutien de la CE à la construction de l’interconnexion Bulgarie-Grèce comme un élément important du Corridor gazier Sud. Concrètement, Mme Petkova a assuré son interlocuteur que la Bulgarie a déjà élaboré une feuille de route avec toutes les mesures et délais pour la mise en œuvre de ce projet, selon laquelle le gazoduc devrait être terminé en 2018. Et pour cette année 2015, le gouvernement a prévu une garantie d’Etat à hauteur de 80 millions d’euros qui confirme encore une fois les efforts de notre pays pour accélérer la construction de l’interconnecteur et sa mise en exploitation. D’ailleurs, deux jours plus tard, à la réunion du Conseil européen à Bruxelles, le premier ministre Boyko Borissov a insisté à ce que l’Europe donne un soutien financier à ce projet.

En conclusion, il faut rappeler qu’un gazoduc transanatolien d’une longueur de 1850 km devrait traverser le territoire de la Turquie, de la frontière entre la Géorgie et la Turquie jusqu’à la frontière turco-grecque, et que la construction devrait se terminer en 2018. Et c’est à partir de cette année-là qu’il devrait être opérationnel, avec une capacité initiale de 16 milliards de mètres cubes par an, dont 10 milliards arriveront en Italie à travers le pipeline Trans-Adriatique. Cette quantité comprend également les 1 milliard de mètres cubes par an négociés pour la Bulgarie.