Podcast en français
Taille du texte
Radio nationale bulgare © 2024 Tous droits réservés

Qui va sauver la Grèce?

Photo: BGNES

Au prix de divisions dramatiques au sein des partis parlementaires, le Parlement grec a finalement accepté le plan d’aide des créanciers. Ensuite, l’Eurogroup et les vingt-huit ont donné leur accord pour octroyer 7 milliards d’euros d’aide d’urgence à la Grèce. Mais ce n’est pas fini. Les Parlements de l’Allemagne et de la Finlande doivent aussi se prononcer et on sait que ce sera difficile. Lundi, la Grèce doit rembourser à la BCE 3,5 milliards d’euros et dès vendredi prochain, il faut trouver d’urgence du liquide pour recapitaliser les banques grecques. Il a été décidé ce vendredi 17 juillet que les pays qui ne sont pas membres de la zone euro ne participeront pas au plan de sauvetage, mais en revanche tous les pays de l’UE se porteront garants de la dette, si la Grèce n’arrive pas à rembourser. Cette situation crée des tensions entre ceux qui sont dans et ceux qui sont en dehors de la zone euro.

La Grande Bretagne qui s’interroge depuis toujours sur l’intérêt d’être membre de l’UE, ne veut pas débourser de l’argent pour le nouveau plan d’aide à la Grèce. La Suède et la Tchéquie, bien que moins virulentes, sont tout aussi réticentes : « Nous somme catégoriquement contre la réactivation du Fond européen de stabilité financière », déclare le Premier ministre de la Tchéquie Bohuslav Sobutka. La logique dans ce camp est la suivante : « Que la zone euro paye toute seule l’addition, s’il n’y a pas de garantie que la Grèce remboursera un jour ». Dans un premier temps, il s’agit de 4,2 milliards qu’Athènes doit rembourser avant la fin de cette année.

Du coté de l’Eurogroupe on répond que «  faute de solution idéale, il nous reste le Fonds européen de stabilité, comme seul moyen possible », explique le Commissaire européen en charge de la monnaie unique Valdis Dombrovskis. Cet instrument financier a été crée au début de la crise de la dette et on devrait en principe ne plus en avoir besoin. Mais selon Klaus Regling, chef du Fonds, il y reste de l’argent qui peut servir de fonds de garantie. Pour utiliser ce Fonds, il faut consulter les vingt-huit. En ce moment même le Parlement bulgare débat sur la question. Le Premier ministre a expliqué que la Bulgarie seule ne pourrait pas refuser cette aide, car il s’agit « d’un pays voisin et ami et nous n’avons pas intérêt à le laisser s‘enfoncer dans la crise. D’autant plus que nous n’allons pas débourser un seul lev de notre poche ».

Version francaise : Miladina Monova




Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Tous les articles

La Bulgarie a réaffirmé sa position au sujet de l’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE

Dimitar Glavtchev, premier ministre intérimaire, a confirmé la position de la Bulgarie au sujet de l’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE. Cette question a été abordée par Glavtchev et le président du Conseil européen Antonio Costa avant la..

Publié le 16/12/24 à 15:50

Le président laissera du temps aux partis pour se parler avant de remettre le premier mandat

Le premier mandat en vue de la formation d’un gouvernement sera remis après les fêtes de fin d’année si les partis politiques prennent le temps à mener des négociations durant cette semaine. C’est ce qu’a déclaré le président Roumen Radev lors d’un..

Publié le 16/12/24 à 15:18

Début des négociations en vue de la formation d'un gouvernement...

Du 16 au 20 décembre GERB-UFD mènera des négociations avec des partis représentés au parlement en vue de la formation d'un gouvernement, avant la remise du premier mandat présidentiel. Ce lundi, GERB-UFD rencontrera la coalition "Bulgarie démocratique"/BD/,..

Publié le 16/12/24 à 09:10