La semaine passée a été marquée par des protestations contre les prix et la qualité des carburants. Cela se passe dans un contexte mondial de baisse du prix du pétrole. On se pose la question pourquoi, alors que le prix du baril a baissé à 40 dollars, chez nous cette baisse ne se répercute pas au niveau de la distribution dans les stations-service et nos prix restent parmi les plus élevés en Europe. Les consommateurs demandent à ce que l’Etat intervienne pour mettre de l’ordre. Mais ce n’est pas aussi simple que cela.
C’est en tout cas l’avis de Tomislav Dontchev, député de la majorité GERB et ministre en charge des Affaires européennes. En réponse aux protestations, il a répondu que l’Etat ne vend pas du carburant, n’en produit pas et ne fixe pas les prix. Tout ce que l’Etat peut faire c’est de mettre de l’ordre, d’assurer la transparence et de garantir les conditions pour le développement d’un marché libre.
C’est donc là le problème, dans le fonctionnement du marché. En théorie, le marché est libre depuis novembre 1989. C’est ce que le ministre de l’Économie, Bojidar Loukarski, a aussi souligné. La loi de l’offre et de la demande est le mantra des idéologues du marché libre. Le marché est libre, mais il a aussi besoin de régulation, sinon on se retrouve avec des monopoles et ce sont eux qui régulent, comme ils le veulent. Ceux qui décident du pouvoir des monopoles c’est la Commission pour la défense de la concurrence. Chez nous des monopoles il y en a, car Loukoil, détient 70% du marché de la distribution des carburants. Le reste des acteurs sur le marché tient compte de ces prix, il s’arrangent avec Loukoil, tout simplement parce que le géant du pétrole est l’unique grand monopoliste et que les autres lui achètent le carburant. La question est pourquoi les plus petits distributeurs n’achètent pas de raffineries ailleurs qu’en Bulgarie. Cela pourrait dynamiser le marché.
Sinon, les inconnues se trouvent sur le chemin entre le prix de gros et au détail. Les prix à la pompe de l’essence et du gazole sont déterminés en fonction du coût du pétrole brut, des coûts de production et de distribution du carburant mais aussi des taxes spécifiques auxquelles ils sont assujettis. En Bulgarie, le marché du pétrole est petit, c’est pourquoi la seule raffinerie qui existe fait principalement de l’export.
Version française : Miladina Monova
Dans une lettre adressée au ministre de l’Education Galin Tsokov, l’Association du capital industriel exprime ses préoccupations quant au Plan national d’admission pendant l’année scolaire 2025/2026 où le nombre des classes professionnelles dans les..
"Investir dans les ressources humaines, l'éducation, les innovations et les technologies est la clé du succès à l'avenir". C'est ce qu'a déclaré le président Roumen Radev lors de l'ouverture à Singapour d'un Forum d'affaires auquel participent des..
Une analyse de l'Opérateur du système national de transport d'énergie électrique indique que la Bulgarie pourrait être confrontée à une pénurie d'électricité début 2025. Délyan Dobrev de GERB a précisé à une conférence thématique organisée par l'ONG..
Le Conseil national de partenariat tripartite a étudié le projet de budget pour 2025. Si les syndicats et une partie des organisations patronales ont exprimé..
"Il ne s'agit pas de stopper le transit de gaz naturel russe par la Bulgarie". L'information a été diffusée par l'agence de presse russe TASS, après les..
Au cours de la période janvier-septembre 2024, les exportations bulgares dans les pays de l'UE enregistrent une baisse de 3.6%, plafonnant à moins de 21..