Préoccupés par le sujet brûlant du tsunami de réfugiés qui menace l’Europe, nous oublions d’autres questions tout aussi graves qui nous concernent directement. Tel est par exemple le problème de la traite des êtres humains. Cette semaine, il s’est passé quelque chose d’important à ce sujet, une sorte de première. La Commission nationale de lutte contre la traite des êtres humains et la Municipalité de Bourgas ont signé un contrat pour l’utilisation de deux biens immobiliers pour héberger et réintégrer des victimes de la traite. A cette occasion, la vice-première ministre chargée de la coordination des politiques européennes et des affaires institutionnelles et présidente de la commission, Mégléna Kounéva, s’est déplacée à Bourgas. Elle a expliqué que la création de logements pour la réinsertion ultérieure après les premiers soins donnés à ces personnes dans les centres de crise de la Commission se faisait pour la première fois en Bulgarie.
Selon la vice-première ministre, les autorités bulgares ne doivent en aucun cas relâcher leur vigilance par rapport à la lutte contre la traite des êtres humains et la prévention en ce qui concerne les victimes bulgares justement parce qu’elles pourraient passer inaperçues dans l’énorme flux de réfugiés en Europe actuellement. Le passage de clandestins et la traite des êtres humains sont deux infractions différentes qu’il ne faut pas confondre. La traite de citoyens bulgares est un problème existant, il est identifié et les autorités bulgares ont la force et les moyens pour y faire face, considère Mme Kounéva. Une des clés de la lutte contre la traite est l’interaction entre les autorités. Un bon exemple est la bonne coordination entre le parquet, la Direction générale de la lutte contre la criminalité organisée, la police aux frontières et la Commission de lutte contre la traite. Cette coopération justement à Bourgas donne de très bons résultats et on la voit non seulement dans la création des premiers logements protégés, mais aussi dans le grand nombre de condamnations. Selon les statistiques, le nombre des victimes identifiées (61) dans les neuf premiers mois de 2015 est supérieur à celui de l’ensemble de l’année 2014. L’un des objectifs de la création de logements protégés est que les victimes se sentent tranquilles et en sécurité et qu’elles fournissent des éléments de preuve de qualité qui pourraient conduire à des poursuites pénales efficaces contre les trafiquants. Les deux crimes les plus fréquents sont l’exploitation sexuelle et la vente de bébés. Eux seuls sont suffisants pour y agir avec la toute puissance des institutions et du droit.
Version française: Sia Karaguiozova
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