Aujourd’hui, un mois après son lancement, la campagne électorale des Municipales 2015 tire à sa fin. Les Bulgares sont appelés à se rendre aux urnes dimanche, le 25 octobre. De l'avis général, cette campagne a été assez molle, selon certains la plus molle des 25 dernières années. Beaucoup la définissent aussi comme fade.
Ce qui distingue la campagne électorale de cette année des autres est également le fait qu’elle n’a pas été accompagnée des sondages sociologiques habituels. C’est incroyable, non ?! Peut-être que les partis politiques ne s’intéressent plus aux opinions publiques. Selon un illustre sociologue, finalement le manque de sondages n’est pas une si mauvaise chose, car « ce n’est pas bien de vivre dans une société supra-prévisible ». Mais la vérité c’est que juste avant le vote du 25 octobre il est difficile, voire impossible, d'évaluer le rapport de force, même dans les grandes communes.
Autre moment qui fera ces élections différentes des autres est la tenue, parallèlement, d’un référendum national sur le système électoral. Initialement, la volonté des initiateurs était de poser aux Bulgares trois questions, mais finalement l'électorat va répondre à une seule – la question d’introduire ou pas le vote électronique dans le système électoral. Selon les partisans du "pour", le vote électronique permettrait de réduire les possibilités d'achats de vote et de faciliter considérablement le vote des Bulgares à l'étranger. Mais, tout comme la campagne électorale des municipales, celle du référendum a également été fade. Pour que les résultats du référendum soient valides, les participants doivent être au moins aussi nombreux que ceux qui ont voté aux dernières élections législatives, ce qui dans la situation actuelle est une barrière assez élevée.
Les observateurs estiment que la principale raison de la passivité de la campagne électorale actuelle est que les principales forces politiques ont intérêt à ce que le taux de participation soit faible. L’abstention de vote tant bien aux élections municipales qu’au référendum permettrait de préserver le statu quo politique actuel. Selon le comité d’initiative pour le référendum, appelé "Vote sans frontières", défendant le "pour" le vote électronique, le faible taux de participation permettrait à certaines forces politiques et économiques de prouver que l'électorat n’est pas assez mature pour prendre des décisions à des référendums.
Les forces politiques qui sont partenaires dans le gouvernement de coalition, participent aux élections municipales séparément, ce qui a provoqué entre eux certaines tensions. Si les différends existants dans la coalition au pouvoir ou entre la coalition et les forces qui la soutiennent au Parlement s’approfondissent, les résultats des municipales pourraient produire de nouvelles réalités au sein du pouvoir exécutif central. Un faible score du Bloc réformateur de droite permettrait de renforcer, par exemple, les liens entre le parti GERB, le plus grand partenaire dans la coalition, et le Mouvement des droits et des libertés (MDL), se considérant comme une force d'opposition libérale, dans la mesure de changer le caractère politique de la coalition. Certains même n’excluent pas l'hypothèse que le MDL arrache aux socialistes la place de deuxième force politique dans le pays. De toute façon, les résultats des élections municipales vont certainement prédéterminer dans une certaine mesure les résultats des prochaines législatives.
Version française : Sia Karaguiozova
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