Le passé n’est pas tissé que des faits historiques officiels, mais aussi du vécu personnel de chacun de nous par rapport aux événements. En tout cas, c’est ce que veut montrer le projet “Mon histoire bulgare”. Des événements peu connus, qui ne sont pas entrés dans les manuels ou qui se transmettent uniquement de génération en génération dans les familles, sont rassemblés dans une carte virtuelle, où chacun peut ajouter son histoire.
Dans différentes villes de Bulgarie se tiennent aussi les dites véillées de “Mon histoire bulgare” où les gens des communautés locales se réunissent et racontent des histoires qui sont publiées en direct sur la carte de la plate-forme. Bojidar Ivanov, un des membres de l’équipe qui a développé le projet, raconte quelles sont leurs futures initiatives:
“Nous envisageons de continuer à organiser des veillées car il se trouve qu’elles sont très efficaces et grâce à elles nous arrivons à atteindre les gens qui ont beaucoup d’histoires à raconter mais n’ont pas accès à l’Internet pour les partager avec les autres. Après les deux veillées en septembre à Bansko et Razlog, la prochaine sera à Blagoevgrad. Suivent Pléven et Véliko Tarnovo. Nous réfléchissons sur les possibilités d’utiliser la plate-forme comme instrument éducatif et nous voudrions partager cette idée avec les écoles. Selon nous, les cours peuvent devenir beaucoup plus intéressants avec l’interface interactive de la plate-forme.”
Est-ce qu’il y a des histoires qui vous on surpris?
“Absolument, les plus intéressantes sont justement les histoires personnelles liées à des proches ou des familles entières – dit Bojidar Ivanov. - Par exemple, dans la région de Bansko, Razlog et Blagoevgrad il y avait des gens qui ont raconté les histoires de leurs grands-pères qui ont participé à l’insurrection d’Ilinden, ou bien de toute une famille qui a lutté pour la défense de Bansko. A Blagoevgrad également on a appris les histoires de nombre de personnalités historiques intéressantes, mais moins connues, dont la ville peut vraiment être fière. Il y a des personnalités qui, pour une raison ou une autre, ne sont pas entrées dans le récit historique officiel, mais qui ont trouvé leur place sur la plate-forme.”
À l’heure actuelle, les histoires recueillies sont plus de 300. La plupart viennent de la Bulgarie, mais certaines sont envoyées d’autres pays. Car les Bulgares à l’étranger sont aussi une source de connaissances qui peuvent trouver leur place sur la carte historique commune. Là-bas figurent déjà des récits venus des Etats-Unis, de Canada et d’Amérique du Sud, ainsi que des histoires de Bulgares célèbres qui se sont installés dans différents pays à travers le monde. Pour l’instant, sur la carte il y a beaucoup de place et les initiateurs attendent encore plein de nouvelles histoires.
Version française : Sia Karaguiozova
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