David Cameron est arrivé à Sofia quelques heures après le vote de son Parlement qui a autorisé les frappes aériennes en Syrie contre les positions de Daesh. Il a exprimé la détermination de Londres de combattre l’organisation terroriste et félicité notre pays pour l’augmentation de son budget défense. Le Premier ministre Boyko Borissov a de son côté demandé le soutien de Londres pour les Fonds de cohésion et les projets d’infrastructures en Bulgarie. Au sujet de la crise des réfugiés Cameron a appelé au renforcement des frontières extérieures de l’UE et a affirmé que la Grande Bretagne va activement participer à la solution de ce problème.
Mais revenons à la raison essentielle de la visite du chef d’Etat britannique, qui en ce moment fait le tour de plusieurs capitales européennes : la renégociation de certains principes de base au sein de l’UE. Réaliste, il a avoué qu’il ne s’attend pas à obtenir l’accord des 27 pays-membres, lors de la prochaine rencontre au sommet à Bruxelles au mois de décembre.
« Je souhaite que la Grande Bretagne soit au sein d’une UE réformée, mais ce ne sera pas facile », a-t-il déclaré. Ainsi, il a fait comprendre que le Brexit ou la sortie de son pays de l’Union n’est pas à exclure.
Mais quelles sont les réformes exigées dont il parle ? Tout d’abord il demande un accord qui reconnaisse que l’UE est une union de pays aux devises nationales multiples et que les contribuables européens des pays hors de la zone euro ne soient pas engagés dans les opérations financières de soutien à l’euro. On sait déjà que la Grande Bretagne n’a pas l’intention de devenir membre de l’union monétaire. Aussi, Londres demande quelque chose qui concerne directement la Bulgarie, à savoir que les réfugiés arrivés en Grande-Bretagne, après avoir transité par des pays devenus récemment membre de l’UE, touchent des aides sociales seulement s’ils ont déjà travaillé pendant au moins quatre ans.
Il est clair, qu’une telle demande va à l’encontre du principe européen de non-discrimination, selon lequel les réfugiés reçoivent le même traitement partout sur le territoire de l’Union. Nous ne savons pas encore quelle position officielle notre gouvernement va prendre. On espère que nos dirigeants défendent une position dans l’intérêt du pays, et non pas comme d’habitude accepter une politique suiviste.
Version française : Miladina Monova
Nayden Todorov, ministre de la Culture, a rencontré à Sofia son homologue macédonien Zoran Lutkov, comme annoncé par le ministère de la Culture. Les deux ministres ont exprimé leur haute appréciation de la coopération entre les deux pays dans le..
"La Bulgarie a toujours été ouverte au dialogue avec la Macédoine du Nord et attend en retour que ce dialogue favorise notre rapprochement culturel, tout en imprimant une impulsion à notre coopération économique. Nous espérons que le dialogue permettra de..
"Notre aide à l'Ukraine sous forme de matériel de combat et de munitions est utilisée sur le front et sur le territoire de l'Ukraine". C'est ce qu'a déclaré à la TV publique le ministre de la Défense, Athanas Zaprianov, commentant l'aide militaire apportée..
La Cour administrative suprême/CAS/ a jugé non recevable le recours déposé par la coalition autour d'Ahmed Dogan "Démocratie, droits et libertés" MDL qui..
Le Conseil supérieur de la Magistrature /CSM/ a officiellement relancé la procédure d'élection d'un nouveau procureur général. L'élection, elle-même, est..
28 partis et 11 coalitions ont été enregistrés pour les élections législatives anticipées du 27 octobre, les 7es en l'espace des 4 dernières années. La..