En général, au début de chaque session parlementaire les partis déclarent leurs objectifs principaux, qu’ils devraient suivre jusqu’à la session suivante. Cette année, la session précède la campagne pour l’élection présidentielle et les députés ont plutôt parlé des enjeux de cette dernière, en délaissant les préoccupations législatives. Le public suit ces débats avec intérêt, d’autant plus que pour la première fois la campagne électorale est retardée, faute d’avoir tous les candidats officiellement nominés.
Le Parti socialiste a annoncé que lors de la campagne électorale il confrontera le plus grand parti GERB essentiellement sur des sujets de politique extérieure. Les socialistes accusent la majorité de suivisme, autant vis-à-vis de l’UE que de la Turquie. Le candidat du PS se battra pour une levée des sanctions contre la Russie et pour plus de distance vis-à-vis de la Turquie dans ses négociations avec Bruxelles au sujet de la crise migratoire. A ce sujet, lors du débat parlementaire, le PS n’a pas reçu le soutien d’autres forces politiques. La demande des députés à ce que le Premier ministre réponde à leurs questions a été rejetée.
Le plus grand parti de la coalition au pouvoir GERB a mis en avant une autre priorité - la surveillance des frontières et sur ce volet il a été soutenu par ses partenaires du Front patriotique, du Centre démocratique et de la fraction gouvernementale du Block réformateur.
C’est le MDL qui a introduit des éléments nouveaux dans le débat. S’il y a un problème migratoire, ce sont les émigrants bulgares qui quittent le pays pour des raisons économiques. Le groupe parlementaire a appelé à une transformation du paysage politique et à la constitution d’une majorité stable, qui puisse agir. C’est pourquoi, le MDL demande des élections législatives anticipées, après la présidentielle. Certains députés du PS soutiennent cette proposition. A cette étape, le MDL ne veut pas annoncer quel candidat il va soutenir pour Président et il préfère attendre que toutes les candidatures soient annoncées et leur programmes présentés.
Les députés de GERB ont répondu qu’ils vont suivre la même politique avec la Turquie et l’UE. Boyko Borissov a fait référence à une conversation téléphonique avec le Président du Conseil de l’Europe Donald Tusk qui l’a encouragé à poursuivre la même politique diplomatique de médiation pour laquelle il a été critiqué. Il a également annoncé qu’il va personnellement diriger les préparatifs pour la présidence tournante de l’UE, que la Bulgarie prend en juin 2018. Ainsi, il prendra la place de Mégléna Kounéva. Borissov a aussi répété que la candidature présidentielle de GERB sera annoncée en octobre et a demandé aux députés de ne plus lui demander si ce sera lui le candidat.
Version française : Miladina Monova
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