Aux portes de Sofia existent de nombreux circuits pour des randonneurs aguerris mais aussi pour ceux qui veulent marcher dans la nature sans trop mouiller la chemise. Et c’est à ces derniers que nous proposons de flâner dans les alentours du village Eléchnitza, au sein apaisant de la nature, caressés par les rayons du soleil printanier, d’admirer le viaduc, de fouler l’herbe des prés verdoyants. L’autocar interurbain vous y emmènera en un rien de temps.
Aux portes d’Eléchnitza, nichée dans les replis de la Stara Planina, non loin des berges de la rivière Manastirska se trouve le monastère de la Dormition de la Sainte Vierge. Le chemin du monastère est émaillé d’endroits de rêve pour pique-niquer, faire une halte, piquer une tête dans la rivière, de cueillir de l’oseille pour faire une bonne soupe. Les locaux sont fiers de l’histoire de leur village et ils ont érigé un mémorial en hommage aux braves, qui dans les années ont donné leur vie pour la patrie, à commencer par les participants à l’Insurrection d’Avril 1876 contre les ottomans.
La pancarte d’information indique que le monastère d’Eléchnitza apparaît aux XIII-XIV s. initialement à deux kilomètres de l’endroit actuel comme un couvent. Il a été édifié grâce aux dons des croyants de la région et d’ailleurs. Il a été aussi un centre spirituel et littéraire et pendant la seconde moitié du XIX e s. il a abrité une école mutuelle. L’église du monastère a été restaurée entre les années 1997 et 2005.
L’ethnologue Valentina Charlanova de l’Institut d’Ethnologie et de Folklore de l’Académie bulgare des sciences est membre de l’équipe de chercheurs qui ont étudié le monastère qui faisait partie de la Sainte Montagne de Sofia. Selon le Dr Charlanova, les murs de l’église ont été recouverts de pas moins de trois couches de peintures, la plus ancienne, en partie préservée est celle dans le naos et elle date de la fin du ХVIe et du début du XVIIe siècle, époque d’une des restaurations du monastère. La plus ancienne couche comporte des images en médaillon des Saints guérisseurs Cosma et Damian, de Saint Siméon le Stylite, de Saint Constantin et Sainte Hélène, notamment. Et la chercheuse émet l’hypothèse que les peintures de l’église pourraient être l’oeuvre du célèbre peintre d’icônes Pimen Zografski, qui a décoré également d’autres églises de la région. Au cours de l’opération de conservation des fresques de l’aile Est du narthex les experts avaient révélé une imposante composition aux coloris éclatants, représentant le Jugement dernier, poursuit Valentina Charlanova. Dans cette œuvre, les experts reconnaissent la main du grand peintre d’icônes Nikola Obrazopissov de l’époque de la Renaissance bulgare de la fin du 18 et du début du 19e s., figure emblématique de l’Ecole de peinture d’icônes de Samokov.
Derrière l’édifice du monastère part le chemin escarpé qui mène au mont Mourgache qui culmine à 1687 m d’altitude. Les habitants du village rappellent la légende qui raconte comment le mont Mourgache a reçu son nom.
Jadis au village d’Eléchnitza, c’était à l’époque de l’envahissement des terres bulgares par les Ottomans, vivait une très belle jeune fille. Des jeunes gens de tous les coins du pays s’y pressaient pour la demander en mariage. Sans doute ne les trouvant pas à son goût, elle leur répondait invariablement qu’elle donnerait son cœur à celui qui escaladerait la montagne en la portant dans ses bras. Aucun candidat à la main de la belle ne réussit l’exploit : soit il renonçait à mi-chemin, soit il succombait en route, terrassé par l’effort. Et voilà qu’un jour arriva au village le jeune Mourgache, qui tomba éperdument amoureux de la belle jeune fille. Il la jeta sur son épaule et partir à la conquête du sommet. Or au pied du sommet abrupt, sur une clairière, son cœur lâcha et il s’effondra sans vie. Les locaux appelèrent Mourgache ce sommet qui s’élève haut dans les nuages en hommage au jeune homme amoureux, candidat malchanceux de la belle Zlata, la jeune villageoise trop exigeante.
Version française Roumiana Markova
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