Margarita Chossélova est chorégraphe à l’opéra-ballet des jeunes « Marguerittes ». C’est elle qui a eu l’idée du spectacle « Un été, une mare » qui a été réalisé en collaboration avec l’Opéra de Stara Zagora. L’action se déroule lors des vacances d’été au village Baïkal en Russie, près de la mare de Tchoklyovo. Trois enfants jouent à coté et observent les animaux. Deux d’entre eux aiment beaucoup la nature et rêvent de devenir biologistes. Un jour arrive au village le fils d’un riche entrepreneur qui veut assécher l’endroit et construire un hôtel. L’enfant est trop gâté et peu intéressé à la nature, il est fier de la puissance de son père. Alors, surgit des bois une fée et le transforme en chauve-souris. Le garçon devenu chauve-souris va faire son chemin dans cette nouvelle peau et choisir sa voie. La fin nous la connaîtrons si nous allons voir le spectacle au Théâtre des jeunes à Sofia.
L’auteur du libretto du spectacle musical est Maya Dalgatchéva, les décors et les costumes ont été réalisés à partir des idées des jeunes biologistes du Musée des sciences naturelles. Violéta Zhéliazkova est biologiste et consultante au musée, elle nous a parlé de sa collaboration avec les artistes.
« L’histoire racontée est représentative de ce qui se passe dans beaucoup de parcs naturels ces dernières années. Arrive un entrepreneur et s’arrange pour détruire un milieu naturel où vivent de nombreuses espèces protégées. Cette pièce est pour enfants, alors elle devait avoir un happy-end, ce qui souvent n’est pas le cas dans la réalité. Notre message au public est d’apprendre à aimer et défendre la nature. La mare est souvent un endroit qu’on associe à des grenouilles et des moustiques, mais en fait c’est beaucoup plus que cela. Les zones humides sont riches en toutes sortes d’espèces et les oiseaux s’y nourrissent. Leur survie en dépend ».
Les jeunes écologistes qui ont participé à la conception du spectacle ont aussi un message pour parents et enfants : passez moins de temps dans les galeries marchandes et plus dans la nature où ils se passent beaucoup plus de choses intéressantes. Violéta Zhéliazkova insiste sur la valeur pédagogique du projet artistique.
« C’est comme ça qu’il faut faire pour éduquer des adultes consciencieux. Evoquer la science de manière émotionnelle et artistique a plus d’impact. Nous espérons que ce conte contemporain fera travailler l’imagination du public et l’incitera à aimer et protéger le milieu naturel. Je pense que celui qui a vu le spectacle et la transformation du personnage principal après une nuit passée dans la marre, parviendra lui aussi à apprendre à aimer ses habitants ».
Version française : Miladina Monova
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