Après le forum international consacré à l’intégration européenne des Balkans occidentaux et soutenu par la Banque mondiale qui s’est tenu la semaine dernière à Sofia, l’avenir des Balkans occidentaux et plus concrètement la place qui revient aux pays de la partie occidentale de la péninsule continue à être un sujet prioritaire de l’ordre du jour de notre société. Les 9 et 10 décembre 2017 s’est tenue à la capitale une Conférence scientifique internationale intitulée « La Bulgarie entre les Balkans occidentaux et la mer Noire – histoire et géopolitique ». Elle a été organisée par la fondation « New Direction », l’Institut scientifique macédonien et l’Institut d’études historiques auprès de l’Académie bulgare des sciences (ABS), en présence du député européen Anguel Djambaski. La conférence a été inaugurée par une allocution d’ouverture du vice-premier ministre et ministre de la Défense Krassimir Karakatchanov :
Une nouvelle fois les médias veulent monopoliser notre attention sur le conflit existant entre Israël et la Palestine. C’est bien sûr important, mais nous vivons dans une région qui se heurte à de suffisamment de problèmes qui ne sont pas moins sérieux, et qui, en perspective et en présence de facteurs extérieurs déterminés, pourraient rendre la situation dans les Balkans occidentaux pire, du genre de celle que nous observons au Proche Orient. C’est exactement la raison pour laquelle la Bulgarie ne peut demeurer un observateur indifférent et étranger par rapport à ce qui se passe autour de nous, a prévenu Karakatchanov. C’est pour cela que, d’après lui, il est important d’entretenir des rapports de bon-voisinage avec les pays de la région, ainsi que de soutenir les communautés bulgares qui s’y trouvent.
En tant que représentants des minorités bulgares outre frontière, pour participer à la conférence ont été invités Ivan Nikolov du Centre culturel d’information bulgare à Bosilegrad, en Serbie, et le député du parlement ukrainien Anton Kicé. Les ambassadeurs d’Albanie, d’Azerbaïdjan et d’Ukraine, et des diplomates d’Arménie et du Kazakhstan ont aussi été invités à la conférence. Au cours des deux jours de la conférence ont été présentés 15 rapports qui examinent différents aspects historiques, politiques et géopolitiques de la région des Balkans et de la mer Noire. Une attention toute particulière a été accordée aux possibilités de développement des rapports de bon-voisinage et à l’intégration européenne des pays de la dite région des Balkans occidentaux, ainsi qu’aux perspectives européennes de la Macédoine, de l’Albanie et du Kosovo.
D’après Anguel Djambaski, nous sommes aujourd’hui témoins des plus importants événements de notre histoire depuis au moins un siècle. Nos relations avec la République de Macédoine et la République d’Albanie sont extrêmement importantes. Leur adhésion à l’UE est une condition sine qua non afin que soit garantie la stabilité dans les Balkans.
Le thème de l’intégration atlantique de la région de la mer Noire a été évoqué dans l’intervention du diplomate bulgare Lubtcho Troharov. Les processus migratoires dans les Balkans et leur rôle pour la sécurité régionale, les processus ethno-démographiques en Macédoine occidentale à la fin du XIXème et au début du XX siècle, le Traité de bon-voisinage entre la Bulgarie et la Macédoine et son impact sur le développement de la coopération transfrontalière – ce n'est qu’une partie des problèmes évoqués dans les rapports scientifiques.
Au deuxième jour de la conférence internationale, l’accent des entretiens a été mis sur les corridors de transports des Balkans, leur construction et financement, les aspects géopolitiques des projets, la coopération transfrontalière et la place des Balkans dans la sécurité européenne. Les liens de transports dans la région représentent un thème qui avait été, au cours de nombreuses années, mise sur la table des entretiens, mais malheureusement sans grand succès pour la pratique. Aujourd’hui ce sujet revêt des dimensions beaucoup plus réelles compte tenu des engagements politiques concrets et clairs, déclarés la semaine dernière à Sofia par les leaders des Etats balkaniques, ainsi qu’en raison de la volonté de la Banque mondiale de financer le commerce et les transports dans la région de quelque 150-200 millions de dollars. Vu la détermination exprimée déjà à maintes reprises par la Bulgarie d’aider notamment l’intégration européenne des pays des Balkans occidentaux dans le cadre de la Présidence bulgare du Conseil européen, des résultats positifs pourraient être attendus au cours des prochains mois, ce qui permettrait aussi de mettre en pratique les recommandations faites ces deux jours par la communauté scientifique.
Version française : Nina Kounova
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