Au Musée historique national le 5 mars a été inaugurée une très riche et extrêmement belle exposition dont les objets ont été recueillis au cours de longues années, qui restera ouverte jusqu’au 1 juin prochain. Il s’agit de la collection d’Antonio Vassilev « L’or sur les terres bulgares XVI-XXème siècles ». Le début de sa collection est mis il y a 25 ans. Il dit qu’initialement l’homme s’achète toujours une ou deux choses qui tout simplement lui plaisent visuellement. Il commence ensuite à s’intéresser à l’histoire des objets, à leur destination. Après quoi il s’achète encore et encore des objets d’art en or et développe ainsi sa collection. C’est ainsi que l’exposition présente la plus grande collection ethnographique privée avec plus de 500 objets magnifiques. Quelques-uns sont très rares et peu connus et représentent des bijoux pour femmes (des boucles d’oreilles, des décorations pour des bonnets de femmes, des plaques incrustées qui portent bonheur).
A vrai dire, chaque année je mettais de côté une cinquantaine d’objets qui me paraissaient de plus haute qualité car dans le passé il y a eu des bijoux précieux mais aussi des bijoux pas chers fabriqués de matériaux ordinaires. J’ai aussi fait en sorte que les objets que je collectionne aient aussi une valeur artistique dans le but d’impressionner les visiteurs. Il y a sept ou huit ans, à part les ceintures bulgares traditionnelles, j’ai commencé à collectionner d’autres bijoux également faisant partie du costume folklorique de la Bulgare.
Quelles étaient les écoles et les ateliers pour la fabrication de ces objets d’art ?
Dans chaque grande ville – chef-lieu de département, il y eu des centres ou bien des associations des bijoutiers de l’or – nous raconte Antonio Vassilev. La première école dans ce secteur est celle de Tchiprovtsi. Elle est connue mais n’en sont pas vraiment restées des traces d’elle après la résurrection lors de laquelle la ville avait été pillée et les bijoutiers qui y avaient survécu s’étaient dispersés dans d’autres villes comme Vratsa, Montana, Vidin. C’est ainsi que naissent les écoles de Vidin et de Vratsa qui sont très solides. Il y a à Tatar Pazardjik et à Véliko Tarnov de pareilles écoles également.
Voilà ce qu’a dit lors de l’inauguration de l’exposition l’académicien Svetlin Roussev :
La conservation de la tradition et de la mémoire historique n’est pas une notion devant faire peur, mais fait tout simplement partie de l’homme, de son drame, de sa belle fierté et de l’esprit bulgare. Derrière l’actuelle forme - la maitrise du filigrane, on aperçoit la riche diversité des objets d’or qui témoignent de l’état d’âme et de la fierté avec laquelle la charmante Bulgare traverse les années du joug comme une fée divine des contes.
« Remarquable » - c’est ainsi qu’a qualifié l’exposition le professeur Valéri Stéfanov, président de l’Union des collectionneurs en Bulgarie.
Le directeur du Musée historique national, le chargé de cours Boni Petrounova, a inauguré l’exposition de la façon suivante :
Cette exposition est significative surtout grâce au fait que le Musée historique national sera ouvert longtemps pour tous ceux dont le patrimoine culturel bulgare touche le cœur, ceux qui le garde, le collectionne dans le but de le rendre de plus en plus populaire.
Version française : Nina Kounova
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