A la différence des importantes divergences existant entre les pays-membres de l’UE sur de nombreuses politiques communes, il n’y a pas dans le secteur de la sécurité et de la défense de sensibles écarts dans les positions qu’expriment à ce propos les pays européens. C’est ce qui ressort des débats tenus dans le cadre de la rencontre informelle des ministres de la Défense qui a eu lieu la semaine dernière à Sofia et qui fait partie de l’agenda de la Présidence bulgare du Conseil de l’UE. Les entretiens étaient axés sur les préparatifs de la rencontre des ministres des Affaires étrangères et de la Défense qui aura lieu en juin prochain et lors de laquelle des décisions seront prises relatives à la future sécurité et défense européennes. Quelle est la place de la Bulgarie par rapport à la défense européenne commune et que pourrions - nous proposer à l’UE dans cette sphère ?
Selon l’expert en la matière Yordan Bojilov qui est président du Forum sofiote sur la sécurité, il ne faut pas sous-estimer la participation de la Bulgarie dans la défense européenne commune. Dans le même temps, celui-ci déclare constater de sensibles faiblesses dans le secteur dont le niveau très bas des investissements.
Les projets de modernisation de l’armée piétinent et les capacités de défense du pays diminuent constamment, a déploré Yordan Bojilov dans un entretien accordé à la Radio nationale bulgare.
D’après lui, si la Bulgarie ne rattrapait pas ce retard, elle pourrait se retrouver dans un état qui ne lui permette pas de remplir ses engagements conjoints, ni de prendre part à des opérations avec ses partenaires.
C’est la raison pour laquelle il est très important que les Bulgares soient convaincus dans la nécessité de la modernisation dans de plus brefs délais de l’armée bulgare, et non pas de croire que c’est de l’argent perdu qui pourrait être investi mieux, par exemple dans la santé ou bien dans d’autres secteurs sociaux, est catégorique Bojilov.
Le cadre financier de l’UE sur la défense pour la prochaine période de sept ans après 2021 qui a été publié récemment indique que l’UE se pose pour objectif la création d’une armée européenne commune.
Dans ce sens, le principal engagement serait de former des armées nationales et des forces armées nationales, commente Yordan Bojilov en ajoutant que cela se rapporte dans une grande mesure à la Bulgarie.
La Bulgarie ne doit en aucun cas laisser ses partenaires douter de la possibilité qu’elle puisse exprimer une position différente à la position commune des pays-membres. Les messages que nous devons envoyer à nos partenaires européens et américains doivent être plus que clairs : La Bulgarie est membre de l’OTAN et de l’UE et ce sont ces deux organisations seulement qui partagent des intérêts et des valeurs communs, qui demeurent prioritaires pour notre pays, a encore souligné Yordan Bojilov.
Version française : Nina Kounova
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