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Les financements européens, une bouffée d’air pour les maraîchers bulgares

Milen Gueorguiev est propriétaire d’une pépinière fruitière dans la région d’Aytos, en Bulgarie du nord-est. Pour reprendre ses paroles, il s’agit d’une entreprise familiale, qu’ils ont montée il y a 20 ans et où l’excellence de la qualité est érigée en principe. La nomenclature est très variée – toutes les variétés de pommes, poires, abricots, cerises, griottes, prunes, noix, noisettes, vignes… depuis un moment le kiwi et la pistache sont très demandés.


La pépinière fait 10 ha et la famille possède également des serres. Le Covid-19 rend la vie dure pour tout le monde sans compter les caprices de la météo qui viennent perturber encore plus le travail des maraîchers:

„La pandémie a fait son effet, c’est certain – dit Milen Gueorguiev pour RB.-  Pendant les mois qui sont cruciaux pour nous, on était confinés, impossible de travailler. Mais cela vaut pour tous les producteurs, pas seulement pour nous. Et il a fallu compter avec la sécheresse ce qui n’a rien arrangé, heureusement que nous avons suffisamment de sources d’eau ce qui nous a permis de nous en sortir jusqu’à un certain point.“


Pour l’heure, il est encore trop tôt de parler ventes et profits. La météo est  très clémente pour la saison, les plantes poussent fort et se portent très bien. Pour les plants, le mieux serait d’attendre qu’ils perdent leurs feuilles avant de les faire sortir de terre pour les replanter, explique le maraîcher. Il tient à rappeler que pour avoir des plants de qualité il faut les acheter aux pépiniéristes autorisés, parce que sur les marchés il y a des gens qui cherchent uniquement à se faire de l’argent sans s’embarrasser de la qualité des plants et des semis qu’ils proposent aux clients.

Les programmes européens dans l’agriculture ont un effet direct  sur la création de massifs fruitiers dans notre pays

„Beaucoup de nos clients veulent bénéficier de ces programmes, qui leur permettront de créer des vergers plus grands – poursuit Milen Gueorguiev.– Et nous pépinieristes, nous les aidons autant que possible, nous marquons et plantons, nous délivrons des certificats de qualité qu’il faut produire devant la CE, qui les évalue et les vérifie avant de débloquer les financements et les points respectifs. Maintenant, pas mal de maraîchers mettent en train leur verger et ce n’est qu’après qu’ils se portent candidats pour intégrer les programmes européens. Et là encore, nous les aidons autant que nous pouvons.“


Milen Gueorguiev est fier d’avoir des clients partout en Bulgarie. Pour certains, ils leur ont créé leur verger de A à Z, pour d’autres, ils leur ont expédié une dizaine de plants pour leur jardin à la maison. Ils voyagent partout en Bulgarie et leurs clients les connaissent et les apprécient.

En ce qui concerne l’intérêt pour les différentes variétés de jeunes arbres qu’on fait planter dans le cadre des programmes européens, Milen Gueorguiev se fait un plaisir d’expliquer:

„Ces dernières années, le plus important était de bénéficier des subventions européennes et elles étaient accordées pour différentes espèces : noyers, pruniers, mais aussi pour toutes les variétés d’arbres fruitiers à noyau, et les plantes à graines – par conséquent  les vergers étaient créés en fonction des subventions. Tant qu’il y a eu des subventions accordées par l’Europe unie, les maraîchers en ont toujours bénéficié.“


Et vous ? Avez-vous pensé à planter des arbres fruitiers dans votre jardin ? Si oui, sachez que le meilleur moment de le faire est avant la fin mars, compte tenu des conditions climatiques dans notre pays.

Photos : Facebook



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