Flexibilité, innovations et sécurité sont des exigences nécessaires pour sauver l’industrie touristique en pleine pandémie – c’est ce qu’estiment à l’unanimité les participants au premier salon virtuel du tourisme en Bulgarie. Depuis la semaine dernière ils ont tous un accès gratuit aux derniers forfaits de vacances depuis tous les coins du monde grâce à la plateforme de la manifestation HOLIDAY&SPA/VirtualShow. / https://travelmarket.bg/. Elle restera active jusqu’au milieu du mois de février, promettent les organisateurs. Le coup de départ du salon a été donné avec quelque 90 forfaits pour 50 destinations en Bulgarie et à l’étranger.
Il y aura dans le cadre de la manifestation en ligne une série de débats des professionnels de la branche. Comment l’industrie pourra-t-elle sauvegarder sa compétitivité sur le long terme, le rôle des technologies dans la planification des voyages, quelle sera l’importance des polices d’assurance annulation, le remboursement des forfaits ou les changements de dates des séjours aujourd’hui dans les conditions d’incertitude ? C’est ce genre de questions qui attirent l’attention des professionnels d’une des branches les plus touchées à l’échelle mondiale par la crise du coronavirus.
Selon Vladimir Nikov de l’Association des hôteliers et restaurateurs à Vélingrad, l’été dernier on a compté surtout sur les voyages individuels et sur les forfaits de vacances dans la nature pour survivre. Mais comment voit-il l’avenir de l’industrie dans les conditions de pandémie?:
„Personne ne saurait vous dire comment il imagine le futur. Si il y a un an on pouvait prévoir les réservations pour, par exemple, le mois prochain, aujourd’hui nous ne pouvons rien prévoir – que va-t-il se passer, pourrons nous remplir nos hôtels et restaurants pour les fêtes de fin d’année? Sommes-nous capables d’anticiper avec cette incertitude? Nous travaillons au jour le jour. Actuellement les affaires ne dépendent presque pas de nous. Et si l’Etat n’arrive pas à comprendre pas cela, il est fort probable que les pertes deviennent encore plus grandes.”
La sécurité des voyages est devenue ces derniers mois le principal facteur pour le choix des destinations.
„Au cours des deux premiers mois de l’état d’urgence nous avons tous été abasourdis. Nous ne savions pas quoi faire, comment continuer – évoque la maire de Troyan Donka Mihaylova. – Le pire a été en juin quand nous avons enregistré la plus forte régression de touristes. Ensuite, en juillet et en août nous avons quelque peu rétabli le business. En septembre nous avons même observé une occupation des hôtels et restaurants supérieure à celle de l’année précédente. Malheureusement, la deuxième vague de la crise nous a confrontés à de nouveaux problèmes sérieux. A l’heure actuelle les grands défis devant nous consistent en premier lieu à sauver les hôtels, les restaurants tout comme le personnel. Il est important en ce moment de rester actifs sur les marchés touristiques et, surtout, - de modifier les prestations que nous offrons de manière à répondre aux attentes et exigences des touristes en ces conditions difficiles.“
Photos : Veneta Nikolova
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