Il y a quelques jours, cinq jeunes Ecoles supérieures réformatrices d’Europe : l’Université de Paris 8 en France, l’Université de Constance en Allemagne, l’Université de Roskilde au Danemark, l’Université de l’Egée en Grèce et la Nouvelle université bulgare (NUB) se sont donné rendez-vous à la première réunion annuelle de l’Alliance des universités réformatrices européennes (ERUA) qui s’est tenue en ligne. L’hôte de la rencontre était la NUB, qui a été fondée après les changements démocratiques de 1989. Selon son vice-président en charge des relations internationales, le maître-assistant Dimitar Trendafilov, les universités de l’ERUA ont effectué des réformes et apporté quelque chose de nouveau aux systèmes éducatifs de leurs pays. Elles sont à présent prêtes à organiser une infrastructure et des méthodes d’éducation de nouvelle génération qui permettraient de développer l’éducation supérieure de l’UE pour les décennies à venir.
« Le projet même de ces universités européennes présuppose que nous proposions de nouvelles formes d’enseignement, de la mobilité, des collaborations dans le domaine du savoir. C’est une tâche très ambitieuse, qui crée de nouvelles opportunités pour ces cinq universités réformatrices et leur donne la possibilité d’être en première ligne des changements que subira l’éducation », dit M. Trendafilov.
L’objectif est de poser les fondements d’une future université sans frontières où l’on puisse repenser l’éducation supérieure et la recherche scientifique ainsi que les types de formation dans l’UE et l’interconnexion entre universités.
« Nos cinq universités sont assez connues pour la richesse de leurs cursus humanitaires, notamment dans les sciences sociales. Ce sera notre base de départ. Nous n’excluons nullement d’autres matières de divers domaines de connaissances. Cette rencontre revêt une importance stratégique, car cela fait déjà plus d’un an que nous travaillons avec ces partenaires et il est temps de faire le bilan de ce qui a été accompli en termes d’organisation et de formation », explique M. Trendafilov.
La prochaine étape est de moderniser les campus universitaires, d’accroître leurs capacités technologiques et administratives, la formation virtuelle et la création de formes d’éducation modernes et flexibles. L’idée est d’aller au-delà des campus classiques et de former des partenariats avec les milieux d’affaires et les ONG des pays respectifs. Le rôle de l’université bulgare est d’organiser des formations et des initiatives pour la diffusion des produits de ces collaborations, ainsi que de faire participer des étudiants et des organisations locales à l’élaboration des cursus et des projets de recherche de l’Alliance ERUA. « Ce projet est également adressé aux étudiants, de la licence à la maîtrise, qui souhaitent prendre une part active à des recherches communes et qui voudraient voyager, aussi bien par le biais du programme Erasmus+ que virtuellement », souligne Dimitar Trendafilov.
« Étant donné que l’Alliance est censée proposer une grande flexibilité, nous pouvons faire des partenariats avec nos collègues français sur un sujet, avec nos collègues allemands sur un autre, et de travailler en même temps avec nos collègues grecs et danois sur autre chose encore. Et une fois que l’Alliance se sera élargie, les nouveaux partenaires proposeront de nouvelles idées et possibilités pour mettre cette flexibilité à profit le mieux possible. Je suis heureux que cette année beaucoup d’idées ont été lancées pour de telles collaborations et pour déterminer quels étudiants y prendront part. Il y a une grande diversité linguistique en Europe et nous voulons profiter de cette occasion pour accroître l’intérêt envers les langues que nous parlons. Nous espérons que leur nombre augmentera avec l’arrivée de nouveaux partenaires. C’est une nouvelle filière de coopération que nous mettons en place et nous nous attendons à ce que les étudiants s’investissent davantage dans ce que nous faisons ensemble », conclut Dimitar Trendafilov de la Nouvelle université bulgare.
Version française : Christo Popov
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