Les traditions bulgares de Noël sont très marquées par les pains rituels que les maîtresses de maison mettent au four pour les faire cuire pour le repas de fête de la veille de la Nativité. Les pains et les galettes rituels sont ornés de figurines en pâte. Celles-ci doivent être toujours les mêmes – la maison, la gerbe de blé, les bœufs, le bercail, la vigne : l’explication traditionnelle en est que chacun de ses pains rituels incarne un aspect de la vie matérielle.
L’ensemble du monde chrétien célèbre la Nativité du Christ, et qu’ils soient orthodoxes, catholiques ou protestants, tous les chrétiens se préparent à fêter Noël. Tout comme le jour de la Résurrection de Jésus à Pâques, Noël est l’aboutissement d’une longue période de carême et d’abstinence. Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne de la Nativité qui a été adoptée au IIIe siècle, dans un désir des communautés chrétiennes à situer dans les dates de l’année celle de la naissance de Jésus Christ. Sinon, avant d’adopter le christianisme, au 7e siècle, les Bulgares étaient attachés au culte du Dieu Soleil qui était celui du paganisme et dont on retrouve encore des traces, surtout quand il s’agit de la composition du repas du Réveillon. Une chose est sûre – la famille est mise à l’honneur en ces derniers jours de l’année et tous les griefs commis sont pardonnés…
Plusieurs variétés de pain sont confectionnées pour le repas du Réveillon de Noël, dont la miche dédiée à Dieu, qui est considérée comme une forme de sacrifice, même si aucune goutte de sang n’est versée. La pâte est décorée de chutes de pâte, dont obligatoirement une en forme de croix. Dans beaucoup de villages, les femmes confectionnent un autre pain, dénommé chapelle, dédié, une fois de plus à Jésus-Christ.
Il est aussi des pains festifs qui évoquent le secteur agricole, notamment la culture de céréales, l’élevage, la maison et ses symboles. Et l’on retrouve des pains aux formes et dénominations aussi diverses que variées, dont une grande partie sont bénis et remis à ceux qui travaillent la terre et rentrent les récoltes. Le pain en forme de tonneau est offert aux vignerons qui en laissent un morceau dans leur vignoble. Les chutes de pâte sur les miches ou autres tourtes symbolisent les bergers et leurs troupeaux, les bœufs, les fûts de chêne et les épis de blé…
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