Plus de 15000 titres de 130 maisons d’édition de tout le pays exposés sous 60 tentes, le tout accompagné d’un riche programme culturel... C’est ce que promet le 15ème Salon printanier du livre à Sofia qui se tiendra du 30 mai au 5 juin sur l'esplanade devant le Palais national de la Culture. Parallèlement, sur une scène dédiée, se déroulera la 5ème édition du Festival international de littérature jeunesse de Sofia qui proposera un programme consacré à l’amour de la lecture, la littérature et la littératie chez les adolescents.
Le 1er juin, la journée de l’enfance, sera un point culminant de cette semaine littéraire, une vraie fête pour les petits seigneurs des lettres, a révélé à Radio Bulgarie Dessislava Alexiéva, présidente de l’Association du Livre bulgare.
“Nous avons créé un programme qui interpelle le jeune public. Il y aura des présentations de livres, des ateliers de fabrication de marque-pages et de couvertures et plein d’autres activités passionnantes,” a expliqué Alexiéva.
Le 1 juin sera présenté également le nouveau livre de l’écrivaine Petya Alexandrova et la dessinatrice Névéna Anguélova qui fait partie du catalogue de la Bibliothèque de Munich des titres jeunesse les plus importants de l’année 2021.
Cette année, le mot d’ordre du Salon du livre sera “la littératie”. Dessislava Alexiéva nous a expliqué pourquoi :
“Toutes les études sur la capacité de lire et la littératie établissent le caractère essentiel de la lecture de livres. Plus les enfants lisent pour le plaisir, plus leur performance est bonne, à l’école comme en général. C’est pour cette raison que nous avons dédié le festival à la lecture en soulignant une fois de plus l’importance des initiatives qui l’encouragent et la nécessité d’élargir les collections des bibliothèques par de nouveaux titres, “ a-t-elle affirmé.
Une stratégie nationale dans ce domaine est nécessaire, même si la passion de la lecture est cultivée dans la famille et surtout grâce aux parents.
“ Dans le cadre du festival, nous avons prévu une conférence destinée aux parents afin de les renseigner sur les plus fréquents mythes et erreurs qui entourent la lecture en leur donnant des idées comment la rendre plus intéressante et amusante pour les enfants. Il ne s’agit pas seulement des enfants d’âge scolaire quand ils sont portés à s’intéresser à beaucoup de choses et la lecture reste en arrière-plan. Le temps que nous passons à lire avec l’enfant, même quand il est déjà capable de lire par lui-même, est indispensable pour inspirer de l’amour pour les livres, “ considère la présidente de l’association du Livre bulgare.
A ses dires, la langue est vivante et en permanente transformation comme le sommes nous-mêmes, nous devons donc lire et nous cultiver sans répit.
Est-ce que le temps que nous étions obligés de passer confinés à la maison a éveillé ce désir de nous tourner vers les livres ?
“Lors du premier confinement on pouvait constater un intérêt accru pour les livres et la lecture qui ensuite s’est évanoui progressivement. Les raisons sont multiples. Malheureusement, la situation économique n’est pas facile. Les livres ont beau nourrir l’esprit, quand on est forcé de limiter ses achats, la littérature cède à l’indispensable au quotidien. Notre objectif est par conséquent de faciliter l’accès gratuit aux livres pour tout le monde, le seul moyen étant les bibliothèques dans toutes les agglomérations. “
Version française : Maria Stoéva
Photos : abk.bg, BGNESDes Bulgares de 18 pays, 34 écoles à l'étranger et 8 conférenciers bulgares d'universités étrangères sont les participants à la première année du Programme national "Les histoires inconnues des Bulgares" qui recherche des faits peu connus sur de grands..
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