Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont entretenus par téléphone dimanche pour évoquer notamment la situation sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia, bombardée depuis plusieurs semaines. A la mi-août, ils s'étaient déjà mis d'accord sur la nécessité d'une inspection de l'AIEA sur place pour contaster l'état de la centrale. Alors que le dernier réacteur de Zaporijia a été éteint, Vladimir Poutine a mis en garde son homologue français sur "les conséquences catastrophiques" des attaques de Kiev sur le périmètre de la centrale. Lors de leur entretien téléphonique, le chef du Kremlin a attiré l'attention sur des "attaques régulières ukrainiennes contre les sites de la centrale de Zaporijjia, y compris le dépôt des déchets radioactifs, ce qui pourrait aboutir à des conséquences catastrophiques", selon un communiqué. Les présidents russe et français se sont cette fois-ci mis d'accord sur la nécessité d'une "intéraction dépolitisée" sur place, avec l'appui de l'Agence internationale de l’énergie atomique. Par ailleurs, Vladimir Poutine a profité de cet échange pour dire à Emmanuel Macron que l'Union Européenne "ne devrait pas entraver" les exportations russes de céréales et d'engrais vers l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Amérique Latine.
L’Ukraine a annoncé dimanche que ses troupes avaient repris plus de 3 000 kilomètres carrés de territoires en septembre aux forces russes lors d’une contre-offensive dans le Nord-Est du pays. « Depuis début septembre, plus de 3 000 kilomètres carrés sont revenus sous contrôle ukrainien », a déclaré dans un communiqué Valeri Zaloujny, le commandant en chef de l’armée ukrainienne. « Autour de Kharkiv, nous avons commencé à avancer non seulement au sud et à l’est mais également vers le nord. Nous sommes à 50 kilomètres de la frontière ». Un peu plus tôt, l’état-major ukrainien avait annoncé que « la libération de portions de territoire dans les districts de Koupiansk et Izioum dans la région de Kharkiv était en cours ». Selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), basé à Washington, les forces ukrainiennes ont progressé par endroits sur une profondeur « de 70 km » et ont repris en cinq jours « plus de territoires que les Russes n’en ont conquis dans toutes leurs opérations depuis avril ».
Moscou espère « casser » la résistance ukrainienne cet hiver, comptant sur des problèmes de chauffage et un éventuel affaiblissement du soutien occidental apporté à l’Ukraine en raison de la hausse des prix de l’énergie en Europe, a estimé le président Volodymyr Zelensky. La brutalité de l’hiver est censée aider quand la brutalité de l’homme ne suffit plus », a-t-il poursuivi sur fond de reprise par son armée d’importants territoires dans l’est de l’Ukraine. L’armée russe pourrait ainsi frapper « entreprises et infrastructures qui assurent le chauffage » en Ukraine, a-t-il souligné, appelant dans ce contexte les Occidentaux à fournir à Kiev davantage de systèmes de défense antiaérienne.
Les décisions du Conseil de co-gouvernance seront prises par consensus et concerneront les pouvoirs exécutif et législatif, a déclaré la députée GERB Raya Nazaryan. "Il faut que ce Conseil de co-gouvernance se mette à fonctionner pour préparer le..
Vucic propose à l’opposition un référendum pour décider s'il gardera son poste Les Serbes ne croient pas que la crise politique dans le pays peut se résoudre avec un "référendum consultatif" pour destituer le président du pays de son poste..
Le Conseil de co-gouvernance travaillera d’arrache-pied et après le 21 janvier commencera à nommer des vice-ministres et des gouverneurs de régions, a déclaré au parlement Boyko Borissov, chef de file de GERB. Le Conseil de co-gouvernance est le..
"La présidence n’enverra pas de représentant, mais le dialogue se poursuit au plus haut niveau". C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat bulgare Roumen..
La Bulgarie continuera d’aider l’Ukraine conformément à la décision du parlement, a déclaré sur la chaîne BTV Atanas Zapryanov, ministre de la Défense...