L’Ukraine a annoncé jeudi 10 novembre la reconquête d’une douzaine de villages dans la région de Kherson, dans le sud du pays, où Moscou a confirmé avoir entamé son repli, nouveau revers pour l’armée de Vladimir Poutine. À la mi-journée, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a annoncé que ses forces avaient avancé mercredi de « sept km, prenant le contrôle de six localités dans la direction de Petropavlivka-Novoraïsk » et repris également « six localités dans la direction de Pervomaïske-Kherson ». Peu avant, l’armée russe avait annoncé avoir commencé son retrait dans région de Kherson, en déplaçant ses troupes de la rive droite à la rive gauche du fleuve Dniepr, un obstacle naturel derrière lequel Moscou établit une ligne de défense.
Le président américain Joe Biden a, lui, estimé que l’annonce du repli constituait « la preuve que les Russes ont de vrais problèmes ». Un retrait russe « serait une nouvelle victoire » pour Kiev, a salué pour sa part le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, depuis Rome. Le départ de Kherson, s’il se confirme, constitue un nouveau cinglant revers pour Moscou, déjà contraint d’abandonner la région de Kharkiv dans le Nord-Est en septembre.
Par ailleurs, les États-Unis ont annoncé jeudi une nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine, avec notamment des missiles supplémentaires pour la défense antiaérienne de Kiev, pour une valeur totale de quelque 400 millions de dollars. Compte tenu de la situation en Ukraine, des capacités supplémentaires de défense antiaérienne sont primordiales, a déclaré à la presse une porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, en annonçant cette nouvelle aide. Celle-ci comprend notamment quatre systèmes antiaériens de courte portée "Avenger", des systèmes mobiles montés sur des blindés légers ainsi qu’un nombre non précisé de missiles "Stinger". Cette nouvelle tranche d’aide porte à plus de 18,6 milliards de dollars l’assistance militaire des États-Unis à l’Ukraine depuis le début du conflit avec la Russie, le 24 février.
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