Au troisième jour de la Nativité, l’Eglise orthodoxe bulgare rend hommage à Saint Stéphane (Saint Etienne), connu comme le premier martyr (protomartyr) de la foi chrétienne. Stéphane (du grec – stéphanos - couronne) est un prénom très répandu en Bulgarie. Tous ceux qui ont pour prénom Stéphane, Stéphanie, Stoyan, Stoyanka, Ventséslav et Vetséslava ont leur fête. D'après les croyances de nos anciens, la Saint Stéphane "bouclerait le cercle", mettant un terme à l'année qui s'en va.
Comme nous le rappellent les Actes des Apôtres, Saint Stéphane fut un des Sept diacres – "des hommes de bonne réputation, d’Esprit Saint et de sagesse", appelés à s’occuper des plus démunis de la communauté :
"Ses propos, très critiques envers les us et les coutumes protochrétiens, suscitent l’indignation des notables juifs qui l’accusent de blasphème à l’égard du Sanhédrin (l’autorité législative et judiciaire suprême du peuple juif). Irritée par son discours de réprobation, la foule décide de le traîner hors des murs de Jérusalem et de le lapider à mort." – précise le Professeur Ivan Jélev, expert en théologie.
La mort violente de Saint Stéphane marque le début des persécutions des chrétiens. Pendant plus de trois siècles, les convictions des adeptes de cette nouvelle religion, sont mises à rude épreuve. Opprimés et stigmatisés, les premiers chrétiens deviennent souvent des martyrs, qui marchent dans les pas de Saint Stéphane :
"En tant que diacre, il avait une charge éminemment sociale." – indique le Professeur Jélev. "Il venait notamment en aide aux veuves, qui étaient privées de revenus dans une société, où les règles préétablies ne permettaient guère aux femmes de gagner leur vie par le travail. L’archidiacre Stéphane fut également un fervent défenseur de la foi chrétienne, en faveur de laquelle il livra une poignante apologie, en disant devant les membres du Sanhédrin : "Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu".
A l’image d’autres saints vénérés par les chrétiens, le nom de Saint Stéphane figure au fronton d’un grand nombre d’églises. Tel est notamment le cas d’un lieu de culte emblématique dans l’histoire de l’Église orthodoxe bulgare. Erigée à la fin du XIXème siècle à partir d’éléments d’acier préfabriqués, l’église Saint-Stéphane d’Istanbul – un haut lieu de la spiritualité, était un véritable pilier des activités culturelles et politique de la diaspora bulgare sur place.
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