Ayant reçu le troisième et dernier mandat présidentiel pour la formation d’un gouvernement sous la 48ème législature, les socialistes doivent décider à qui et en vue de quoi demander du soutien. Pour le moment, les partis au parlement restent sceptiques quant à la constitution d’un gouvernement sous le mandat du PS en se disant étonnés du choix du président Roumen Radev.
Le groupe parlementaire de GERB-UFD réagira en fonction du comportement du PS, a déclaré depuis Roussé sa cheffe Dessislava Atanassova. Roumen Hristov, leader de UFD, s’est montré pourtant plus catégorique : "Nous nous y rendrons, si on nous convie à une réunion, mais n'allez pas croire que l’UFD donnera son soutien au PS".
"Continuons le changement" prendra part à la réunion des dirigeants de parti proposée par le PS, a affirmé Daniel Lorer en ajoutant qu’il avait conscience du fait qu’un accord entre les deux partis était possible dans des domaines tels que le développement économique et la lutte contre les inégalités, dans d’autres cependant, tel la guerre en Ukraine ou encore le Code électoral, leurs différends étaient trop importants.
Ramadan Atalay a déclaré dimanche que le MDL voudra débattre avec la gauche si celle-ci l’invite à la rencontrer tout en anticipant la tenue d’élections.
"Depuis deux années, le président fait la même chose qui donne forcément le même résultat : des élections anticipées et des gouvernements intérimaires", a commenté de son côté sur RNB le cofondateur de "Bulgarie démocratique" Hristo Ivanov.
Selon le leader du parti "Renaissance" Kostadin Kostadinov, le PS n’a aucune chance de former un gouvernement. Il a dit ne pas vouloir assister à une réunion des chefs de parti au parlement mais participerait à une rencontre bilatérale. Kostadinov exige aussi le soutien du PS quant à un référendum sur le maintien de la monnaie bulgare.
Si cette troisième tentative de constitution d’un gouvernement échoue, le président doit suspendre le parlement, nommer un gouvernement intérimaire et fixer une date pour la tenue de nouvelles législatives, probablement au printemps.
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