Le président américain Joe Biden doit rencontrer ce mercredi à Varsovie le groupe de neuf dirigeants des pays de l'OTAN d'Europe centrale et de l'Est, en présence du secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, pour les assurer du soutien "indéfectible" de Washington face à Moscou au lendemain d'un discours belliqueux de Vladimir Poutine. En effet, Poutine a juré de poursuivre "méthodiquement" son offensive lancée il y a presque un an en Ukraine et a annoncé le retrait de la Russie du traité russo-américain "New Start" sur le désarmement nucléaire, rappelant les pires heures de la guerre froide. Les Occidentaux veulent "en finir avec nous une bonne fois pour toutes", a tonné le chef du Kremlin, accusant Washington et ses alliés européens de porter "la responsabilité de l’attisement du conflit ukrainien et de ses victimes". Dans ce premier discours à la nation en deux ans, le président russe a une nouvelle fois accusé l’Occident d’utiliser le conflit en Ukraine pour "en finir" avec la Russie, estimant que les Occidentaux détenaient "la responsabilité" de l’escalade. "Les élites de l’Occident ne cachent pas leur objectif : infliger une défaite stratégique à la Russie, c’est-à-dire en finir avec nous une bonne fois pour toutes", a-t-il martelé. Sans même attendre la fin du discours, la Maison-Blanche a dénoncé l'"absurdité" de la rhétorique anti-occidentale du président russe. "Personne n’attaque la Russie. Il y a une sorte d’absurdité dans l’idée selon laquelle la Russie était sous une forme de menace militaire de la part de l’Ukraine ou de qui que ce soit d’autre", a dit aux journalistes le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan.
Au Palais présidentiel de Varsovie, le président des USA, Joe Biden cherchera donc à rassurer les 9 pays /la Bulgarie, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie/ dont le point commun est d'être d'anciens membres de l'Union soviétique ou du Pacte de Varsovie et de se trouver sur le flanc oriental de l'OTAN.
Dans le même temps, l'Assemblée générale de l'ONU se réunit à partir de ce mercredi à l'occasion de l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Kiev et ses alliés espérant recueillir le soutien le plus large à une résolution appelant à une paix "juste et durable". Le projet de résolution soutenu par quelque 60 pays "souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies". Comme de précédentes résolutions, le texte réaffirme l'"attachement" à "l'intégrité territoriale de l'Ukraine", "exige" le retrait immédiat des forces russes, et appelle à une "cessation des hostilités".
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