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Kaléidoscope des Balkans

La Serbie commémore le 24e anniversaire des frappes de l'Otan


Il y a 24 ans, le 24 mars 1999, l’OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie. Le bilan officieux des victimes remonte à environ 2500 civils et 1000 soldats et agents de polices tués lors des 11 semaines de frappes aériennes, écrit le quotidien serbe "Danas".  Les frappes ont gravement endommagé l’infrastructure, tout comme des commerces, des établissements de santé et des dispositifs militaires. L’opération de l’OTAN fait suite à l’échec des négociations menées entre février et mars 1999 au château de Rambouillet visant à trouver une solution à la crise au Kosovo. Le 9 juin 1999, les accords de Kumanovo mettent fin aux frappes de l’OTAN contre la république fédérale de Yougoslavie et les forces serbes se retirent du Kosovo. Selon l’ONU, après l’arrivée des forces de maintien de la paix, environ 230 000 Serbes et Roms quittent le Kosovo et à peu près 800 000 réfugiés albanais y retournent.

Djukanovic et Milatovic en lice pour la présidentielle au Monténégro

Milo Djukanovic et Jakov Milatovic
Le président sortant du Monténégro Milo Djukanovic s’est qualifié pour le second tour où il affrontera Jakov Milatovic du mouvement Europe maintenant. Lors du premier tour, le 19 mars, aucun des deux n’a pas réussi à atteindre les 50 % des voix. Djukanovic a reçu environ 35% contre un peu plus de 29% pour le candidat prooccidental Milatovic, ancien ministre Développement économique. Le second tour des élections se tiendra le 2 avril. Entre-temps, le ministère des Affaires étrangères monténégrin a annoncé que Milatovic qui avait reçu des menaces de mort, bénéficiera d’une protection policière, comme rapporté par le quotidien Vijesti. L'ambassade des Etats-Unis à Podgorica a déclaré de son côté s’attendre à ce que le Monténégro reste un allié actif de l'OTAN sur son chemin vers l’UE, y compris en soutenant l'Ukraine et les sanctions contre la Russie.

Le chef de la police grecque limogé à la suite de violences contre des manifestants


Le chef de la police grecque Constantinos Skoumas a été démis de ses fonctions après que la police antiémeute avait été filmée chargeant et frappant des manifestants pacifiques sans aucune provocation de leur part lors des manifestations à Athènes. Le mécontentement fait suite à l’accident ferroviaire du 28 février qui a fait 57 victimes. Après la diffusion des images de la violence policière, l’opposition et les syndicats ont exigé que le chef de la police assume sa responsabilité. Skoumas qui occupait le poste depuis deux mois à peine a été remplacé par le lieutenant général Lazarus Mavropoulos. Officiellement, le gouvernement a justifié ce remaniement par la nécessité d'une "mise en œuvre plus efficace des plans opérationnels" face aux critiques sur le comportement des policiers lors des manifestations, a rapporté depuis la Grèce la correspondante de la RNB Katia Pééva.

Des ateliers artisanaux et gastronomiques dans les villages chypriotes


Près de 2000 ateliers consacrés aux métiers traditionnels, le vin et la gastronomie ouvrent leurs portes aux touristes dans les régions montagneuses de Chypre. Ils accueilleront gratuitement les habitants locaux tout comme les touristes étrangers jusqu’en décembre avec le soutien financier de l’Etat, a rapporté la correspondante de la RNB Branislava Bobanats. Les ateliers suivent le parcours de 3000 km du programme "Terre des légendes" du ministère du Tourisme. De cette manière, on sentira "le goût et les traditions de Chypre authentique", l’objectif de cette initiative qui se tient pour la troisième année de suite, étant d’attirer plus de visiteurs en promouvant les formes alternatives du tourisme comme les vacances culturelles et rurales.

Edition : Miglena Ivanova

Version française : Maria Stoéva

Photos : Reuters (archives), Facebook /Milo Đukanović, Jakov Milatović, BGNES, Facebook /Visit Cyprus

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