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Le folklore bulgare, source de passion et inspiration pour nos compatriotes en Australie

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Photo : Facebook/BulgariInMelbourne

"Je pense que nous avons le folklore bulgare dans le sang, c’est génétique", dit une Bulgare qui vit à l’autre bout du monde et qui a su insuffler l’amour de nos danses et traditions à plusieurs générations de nos compatriotes. Sonia Arabadjiéva vit et travaille depuis une dizaine d’années à Melbourne en Australie. Elle a fondé et dirige le plus grand ensemble folklorique bulgare de la région du Pacifique – « Bulgari » (Bulgares) avec plus de 30 membres.


Le folklore est le lien qui relie les communautés bulgares de ce coin du monde à leur pays natal. Ce n’est pas un hasard s’il y a un groupe folklorique bulgare dans chaque grande ville australienne. « A Melbourne nous avons un autre groupe, « Khoro », à Brisbane c’est le groupe « Zdravets », à Adélaïde c’est « Kitka », à Perth « Vito khoro » et à Sydney « Bulgarski ritmi ». Nous avons aussi le groupe des « Roses bulgares » en Nouvelle-Zélande », énumère fièrement Sonia. Elle dit que chaque répétition avec son groupe la remplit d’énergie.

« Je pense que tous les gens qui viennent dans ce groupe portent l’amour de la Bulgarie dans leurs cœurs. Je pense que dans ce groupe nous avons trouvé nos âmes sœurs. Les gens du groupe « Bulgari » sont ma seconde famille. L’atmosphère et les liens d’amitié entre nous sont uniques. Nous consacrons beaucoup de temps et de moyens pour vivre avec le folklore bulgare à l’autre bout du monde. »

En 2019 Sonia organise avec quelques autres expatriés le Premier festival des associations, écoles et groupes folkloriques bulgares, qui se tient à Melbourne avec la participation de dizaines de danseurs de toute l’Australie et de Nouvelle-Zélande. En 2022, à l’occasion des 50 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre la Bulgarie et l’Australie, a lieu la seconde édition de ce festival, toujours à Melbourne. 


En attendant, Sonia et ses camarades de « Bulgari » sillonnent le continent pour y promouvoir leur patrie lointaine.

« On est tellement occupés, vous n’avez pas idée ! Certains mois nous nous produisons tous les week-ends. Cela fait quatre samedis et dimanches, parfois aussi les vendredis, si c’est ailleurs qu’à Melbourne. On prend l’avion, on paie l’hôtel, ou bien on fait 8 à 10 heures en voiture pour monter sur scène et montrer à la société multiculturelle australienne nos magnifiques danses, traditions, costumes. . . En outre le groupe folklorique « Bulgari » participe tous les ans au Festival multiculturel national dans la capitale Canberra. Cette année nous y avons de nouveau présenté la Bulgarie, vendredi soir à l’heure de grande écoute, avec un programme de 40 minutes non-stop, une trentaine de personnes sur scène dont 10 enfants », conclut Sonia Arabadjiéva.


Version française : Christo Popov

Photos : Facebook/BulgariInMelbourne, archives personnelles de Sonia Arabadjiéva




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