A la veille du 1er juin, Journée de l’enfance, les petits danseurs de l’Ecole de ballet "Macha Iliéva" présentent le spectacle "Ariel" inspiré du dessin animé "La petite sirène", tant apprécié par les enfants. Il aura lieu ce 29 mai à l’Opéra de Sofia.
Il est bien connu que le long métrage d’animation de Disney est une adaptation du conte éponyme de Hans Christian Andersen, néanmoins elle n’est que partielle. Quelques personnages ont été ajoutés ou modifiés et surtout, la trame est couronnée d'un happy end. C’est cette version qui a servi de base pour le spectacle de danse. La majorité des rôles, ceux d’Ariel, le petit crabe, les sirènes, etc. ont été répartis entre les élèves de l’école de ballet "Macha Iliéva" alors que les personnages du Roi Triton, le Prince et la Sorcière sont interprétés par des danseur du ballet de l’Opéra de Sofia.
Le spectacle est consacré au 50e anniversaire de la Maison de la culture "Srédets" où l‘école de la ballerine Macha Ilieva a vu le jour en 1995. Au fil des années, des milliers d’enfants ont passé par cette école de ballet, leur éducation étant entre les mains d’illustres pédagogues qui ont éveillé les enfants à la beauté et l’élégance, leur enseignant le sens du rythme et du raffinement. Leurs spectacles sont toujours une fête pour le public.
"Il n’est pas obligatoire que les danseurs qui ont grandi chez moi, restent mes élèves. Ce qui est obligatoire, c’est qu’ils gardent un bon souvenir du ballet", a indiqué la prof. Maria (Macha) Iliéva, une des grandes figures du ballet bulgare, fondatrice et directrice artistique de l’école.
"Prima ballerina assoluta" de l’Opéra de Sofia (depuis 1990), elle a interprété tous les grands rôles dans le "Lac des cygnes", "Gisèle", le "Casse-noisette", "Don Quichotte", etc. Actuellement, elle est répétitrice à l’Opéra et professeur au Conservatoire national de Musique "Pantcho Vladigerov". A ses dires, c’est son éducation qui l’a prédestinée à sa réussite artistique et son succès pédagogique.
Interrogée sur ce que l’on devrait connaître sur elle, Macha Iliéva répond :
"Je suis diplômée de l'Académie de ballet Vaganova, la plus connue et la plus prestigieuse école de ballet au monde. Certes, c’est bien mérité. C’est une académie où depuis sa création ont été formés les danseurs les plus célèbres au monde. Quand j’ai terminé mes études à l’Académie, je ne suis pas restée en Russie même si on me l’avait proposé. Je suis retournée en Bulgarie où j’ai été embauchée à l’Opéra national. Très vite, je suis devenue soliste, un peu plus tard, "prima ballerina assoluta". Je me suis lancée également dans l’activité pédagogique. On m’a proposé de créer une école de ballet à la Maison de la culture "Srédets", au même moment, j’ai commencé à enseigner à l’Ecole nationale de danse. C’était au début des années 1990. A "Srédets", j’ai commencé à percevoir ce que c’était l’art amateur mais enseigné de manière professionnelle. Les connaissances que j’avais accumulées devaient être adaptées aux jeunes enfants de 3-5 ans. Ce que j’ai créé pour la première fois en Bulgarie, c’était les cours d’amateurs destinés aux adultes. Des personnes âgées de plus de 20 et même de plus de 30 ans s’inscrivaient dans les classes. Le ballet amateur est devenu très populaire et des concours sont apparus très éloignés de l’idée de la danse professionnelle. Tout au début, je m’opposais à ce que les enfants prennent part à ces épreuves, cependant, j’ai ensuite changé d’avis. Mes élèves ont remporté des centaines de ces concours", indique Macha Iliéva en décrivant son parcours de pédagogue.
Version française : Maria Stoéva
Crédits photos : Ecole de ballet "Macha Iliéva", archives personnelles
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