A Sofia a été inaugurée l'exposition "Les Seigneurs du sel : Provadia, la Saline 5600-4350 avant Jésus-Christ", qui peut être visitée à l'Institut national d'Archéologie auprès de l'Académie bulgare des Sciences et qui est consacrée au 20e anniversaire des fouilles archéologiques sur la plus ancienne mine de sel "Provadia-La Saline" et au 155e anniversaire de la fondation de l'Académie bulgare des Sciences.

"Quant l'homme connaît son histoire, il est à même de pérenniser les belles choses dans la vie et de se débarrasser des pires". C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Culture Nayden Todorov à l'inauguration, ajoutant qu'il enviait les archéologues de pouvoir tenir entre leurs mains des objets de plus de 7000 ans.

"Notre pays cache des trésors inestimables que nous devons léguer aux générations montantes, et qui doivent aussi nous permettre d'attirer de plus en plus de touristes", a précisé la vice-présidente Iliana Yotova qui a aussi assisté à l'inauguration de l’exposition.

Selon les scientifiques la mine de sel près de la ville de Provadia date de l'Antiquité et c'est même le seul gisement de sel dans cette partie de la péninsule balkanique. Au 5e millénaire avant Jésus-Christ, le sel devient un facteur économique de poids sur le Vieux continent au point d'être apparenté à des "lingots d'or" et de servir de monnaie d'échange, source de richesse et de vie opulente pour la population vivant autour du marais salant.