GERB-UFD et le MDL ont jugé leurs programmes similaires quant aux priorités de l’Etat, à savoir, entrée dans l’espace Schengen par voie terrestre, adoption de l’euro et accélération de la croissance économique, a déclaré Dénitsa Satchéva de l’équipe de négociations de GERB à l’issue de la réunion du parti avec le MDL, classé deuxième aux législatives du 9 juin. C’était la première d’une série de réunions que GERB-UFD a lancées en vue de la formation d’un gouvernement. Aux dires de Satchéva, la recherche d’une formule de gouvernement de 4 ans avec un gouvernement de la responsabilité partagée qui permettra plus de stabilité n’est pas exclue.

"Nous devons assumer la responsabilité et former un gouvernement", a déclaré de son côté depuis Montana le président de l’UFD Roumen Hristov, député GERB-UFD, comme rapporté par  Lubo Andréev, correspondant de la RNB. D’après Hristov, pour ce faire, une union des partis proeuropéens est nécessaire.

"Nous avons 170 députés proeuropéens de GERB-UFD, le MDL, PLC-BD et ITP. Les 70 autres députés sont pro-russes", a fait le calcul Hristov.

PLC-BD et leparti "Renaissance" ont déjà renoncé à l’invitation de GERB. Le PS, "Il y a un tel peuple" (ITP)et "Grandeur" sont invités à négocier avec GERB demain. Le PS a déclaré ne pas vouloir soutenir un gouvernement formé sous le mandat de GERB. Les représentants du parti ITP n’ont pas encore indiqué s’ils participeront aux négociations. Quant au chef de file de "Grandeur", la plus petite formation au parlement, Nikolay Markov, il a déclaré à la RNB que la seule forme de négociations avec GERB qu’il accepterait serait un entretien avec le leader du parti Boyko Borissov.