En l'espace de 15 ans, de 2005 à 2020, 75% des exploitations agricoles en Bulgarie ont purement et simplement disparu, comme annoncé par le professeur Bojidar Ivanov, directeur de l'Institut d'économie agraire, qui est intervenu à la conférence internationale "L’économie agraire en soutien à l'agriculture". Dans une interview à la RNB, il a souligné qu'il ne faut pas placer l'agriculture bulgare sous un dénominateur commun, des secteurs comme la production de céréales et des cultures oléagineuses enregistrant des succès. En revanche, les filières lait, viande, légumes et fruits sont déficitaires, avec une production en chute libre. Depuis 2007 et l'entrée de la Bulgarie dans l'UE, les subventions ne sont pas rattachées à la production, mais à la surface, ce qui fait qu'elles sont égales pour tous les producteurs, d'où les déséquilibres.
Les exportations de la Bulgare doivent augmenter de 5,8% par an après l’adhésion de la Bulgarie à la zone euro. Quant aux échanges de marchandises, ils pourraient augmenter de 3,3% et une augmentation de 8,4% est à attendre dans le secteur tertiaire...
Ludmila Petkova, ministre des Finances intérimaire, a défendu les paramètres du projet de budget 2025 à la commission parlementaire qui s’en occupe. Les dépenses sont supérieures aux recettes de 9,2 milliards d’euros mais le cadre du déficit de 3 %..
A la fin de 2024 les indices macroéconomiques de la Bulgarie remplissent entièrement les critères de Maastricht pour une adhésion à la zone euro, informe BGNES. Les données d'Eurostat indiquent une inflation en dessous de 3% pour la période..