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Début des négociations de GERB-UFD en vue de la formation d'un gouvernement...

Photo: BGNES

Avant le début de la séance parlementaire, GERB-UFD a entamé des négociations politiques avec le PS et "Il y a un tel peuple" /ITP/. C'est Boyko Borissov qui dirige l'équipe des négociateurs, secondé par Raya Nazarian, Tomislav Donchev et Rossen Jéliazkov.

Avant le début de la rencontre, le PS et ITP ont déclaré qu'ils ne soutiendront pas un gouvernement proposé par GERB-UFD.
La rencontre de GERB-UFD avec le PS a été dominée par les questions liées au budget 2025, à la sécurité énergétique et économique, à la nécessité d'abroger les derniers amendements à la Constitution, au report de la libéralisation du marché de l'électricité, aux politiques sociales et de santé publique. Le PS a qualifié ce premier échange comme un début de dialogue sur lequel des ententes ont été trouvées, notamment sur la libéralisation du marché de l'électricité qui sera reportée tant qu'un modèle de protection des catégories vulnérables n'est pas élaboré.
Après la rencontre avec GERB-UFD, Tochko Yordanov d'ITP a déclaré que rien n'a été négocié au sujet du nouveau gouvernement, soulignant les divergences de principe entre les deux formations. Il a aussi exprimé de forts doutes quant à l'élection du président du parlement. A ses dires, il existe un décalage important entre les déclarations et les actes des deux premières forces politiques.

De son côté, Boyko Borissov a indiqué qu'on ne faisait que ressasser les promesses électorales et que l'atmosphère était celle d'une campagne, mais qu'il était grand temps que cela change. Tout le monde évoque les problèmes majeurs des finances et de la pénurie d'eau. Borissov a ajouté que les points de touche étaient beaucoup plus nombreux avec ITP, mais que la politique d'austérité qu'ils proposent devait être menée par un premier ministre vecteur de stabilité. Or, ITP ne veulent pas de Boyko Borissov à la tête du gouvernement alors qu'il avait proposé des politiques de principe et une gouvernance stable qui réussisse à maîtriser le déficit budgétaire. Boyko Borissov a appelé les coalitions à réfléchir sur les propositions de son parti et de faire des compromis au nom de la stabilité. Il s'est dit conscient de la responsabilité qu'il assumait et que cette démarche pourrait diminuer de moitié ses électeurs, mais que finalement, c'était la décision de son parti, et pas la sienne. Concernant la libéralisation du marché de l'électricité, Boyko Borissov est d’avis que la décision doit être repoussée à plus tard.








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