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Kaléidoscope des Balkans

Un trésor roumain antique inestimable volé d’un musée néerlandais

Trois bracelets d’or et une casque précieuse de l’exposition roumaine "La Dacie ! Le royaume de l’or et de l’argent" ont été dérobés du musée régional de Drenthe, dans la ville d’Assen, aux Pays-Bas le 24 janvier. L’exposition contenant des collections de 15 musées roumains était composée de plus de 600 objets. Les voleurs ont gagné l’accès aux objets exposés en faisant sauter le la paroi extérieure de la salle d’exposition et se sont ensuite enfouis en voiture.  

Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a limogé le directeur du Musée national d’histoire Ernest Oberländer-Târnoveanu car les objets volés datant du V-IV s. av. J-C avaient été sortis du musée en infraction des règles légales roumaines, a annoncé Digi 24. Trois hommes, suspectés d’avoir commis le vol, ont été interpellés à Heerhugowaard à quelques 50 km d’Amsterdam. La police néerlandaise recherche un quatrième complice, rapporte The Guardian.

Le président serbe planche sur d’éventuelles élections législatives anticipées

Aleksandar VucicAleksandar Vucic, président de la Serbie, a annoncé que d’ici 10 jours, un nouveau gouvernement devait être formé, sinon, il y aurait de nouvelles législatives, comme rapporté par BGNES.  

"Je suis ouvert aux deux possibilités. Soit on convoque des élections, soit on fait un nouveau gouvernement", a déclaré Vucic dans une énième allocution à la nation. La crise politique a été causée par les manifestations des étudiants qui font toujours rage et bénéficient d’un large soutien public. Elles ont commencé après l’effondrement de l’auvent de la gare renouvelée de Novi Sad le 1er novembre 2024 qui a fait 15 victimes. Les violences contre les manifestants a conduit à la démission du premier ministre Milos Vucevic et du maire de Novi Sad Milan Djuric. Vucic qui lutte pour sa survie politique a appelé à la paix en ajoutant que la colère de la majorité de la population serbe s’intensifie, ce qui est inquiétant.

Le premier ministre albanais a nié avoir mené des négociations en vue de l’accueil de Palestiniens de Gaza

Edi RamaEdi Rama, premier ministre de l’Albanie, a démenti les allégations d’un média israélien selon lesquelles le président américain Donald Trump mène des négociations avec Tirana en vue de l’accueil de 100 000 Palestiniens de Gaza, a annoncé Euronews Albania. Rama qui a nié les affirmations du journaliste Amit Segal a écrit sur les réseaux sociaux que cela faisait longtemps qu’il avait entendu quelque chose d’aussi faux.

"Je témoigne tout mon respect et solidarité aux gens de Gaza qui ont beaucoup souffert sous le régime atroce du Hamas et ont pâti de cette guerre horrible. Pourtant, soyons clairs : Personne n’a demandé cela à l’Albanie et nous ne pouvons pas nous permettre une telle responsabilité", a écrit le premier ministre albanais. Il a souligné qu’il était fier de sa profonde amitié avec Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït, ainsi qu’avec le peuple palestinien.  

Le boycott des consommateurs croates a gagné aussi d’autres pays de l’ex-Yougoslavie

Le boycott des commerces en Croatie du 24 janvier a eu un effet de boule de neige. Cette action a été provoqué par le mécontentement des citoyens par rapport aux prix élevés. En suivant l’exemple croate, des appels au boycott de commerces, stations-service et restaurants le 31 janvier ont été relégués en Bosnie-Herzégovine, en Macédoine du Nord et au Monténégro, a rapporté BTA.

Le premier ministre croate Andrej Plenkovic a appelé cette initiative un message important et clair des citoyens en ajoutant qu’elle "sera prise en considération quand lors de l’adoption de mesures de mise en place d’un plafond aux prix de certains produits". La répétition de l’action ce 31 janvier a été soutenu par des associations de défense des consommateurs, des syndicats et des partis politiques croates.

Les partis des Chypriotes grecs et turcs demandent l’intégration des deux communautés

Le président Nikos Christodoulides, à la tête de la communauté grecque, et le leader des Chypriotes turcs Ersin Tatar se serrent la main à l’issue de leur entretien en présence de Colin Stewart, représentant de l’ONU, chargé du maintien de la paix à Chypre, dans la zone tampon à Nicosie.Les chefs de file des partis politiques des Chypriotes grecs et turcs ont appelé les dirigeants des deux parties de l’île de surmonter tous les obstacles et réaliser la proposition du secrétaire général de l’ONU de l’ouverture de plus de postes-frontière comme un moyen de renforcer les liens. Ils ont appelé également à mettre l’accent sur les thèmes essentiels relevant de la Question chypriote comme a été indiqué dans le document-cadre présenté par Antonio Guterres, a annoncé l’agence chypriote CNA.

La position des leaders a été rendue publique dans un communiqué conjoint publié après une réunion tenue sous l’égide de l’ambassade slovène au Palais Ledra à Nicosie. D’après le communiqué, tous les Chypriotes "méritent de vivre dans un pays européen normal et jouir des mêmes valeurs que tous les membres de l’UE".

Photos : apnews.com, aa.com.tr, balkaninsight.com, predsednik.rs, Reuters


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