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La bonne ambiance sur le lieu de travail intéresse de plus en plus d’employeurs

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Photo: Archive

Des conflits se répétant sans cesse, le chef est mécontent, les employés sont écrasés par les tâches, alors que le travail n’avance toujours pas. Et si vous changez de milieu, avec l’espoir que les choses seront différentes, tôt ou tard le schéma bien connu peut se répéter à nouveau. À un moment donné certains gens se résignent avec la situation, alors que d’autres continuent à chercher le milieu de travail idéal, qui les motivera à se donner à fond. En fin de compte, après une longue recherche, il y a des heureux, qui parviennent à briser le modèle et à réaliser leur insertion professionnelle. Les autres sombrent dans les rôles de la victime incomprise, du rebelle ou du génie sous-estimé, avec le sentiment amer que la vie passe sans but. Ils s’efforcent à remplir leurs obligations juste assez pour gagner l’argent pour l’entretien de leur niveau de vie. Y a-t-il une issue de la situation et de qui dépend-t-il pour qu’elle évolue ?

Beaucoup de personnes considèrent que tout dépend du chef, de la manière dont il se comporte avec les employés et du fait de savoir quelle sera son concept de l’organisation du travail. Et dans une certaine mesure ils ont raison, parce que de cela dépendent dans une grande mesure aussi bien les rapports sur le lieu de travail que les résultats eux-mêmes. Selon la psychologue Éléna Nikolova, présidente de l’Association bulgare d’analyse transactionnelle, il existe deux types d’organisation du processus de travail :

« Les uns suivent encore un chemin plus archaïque et apparemment ne prêtent pas d’attention aux processus de groupe et à la manière, par laquelle la science contemporaine perçoit les organisations et la dynamique en elles. Les autres ont une vision plus moderne et s’efforcent à mettre en place un milieu de travail qui fonctionne bien, qui suit les itinéraires contemporains de communication à la recherche d’efficacité. C’est pourquoi précisément ceux-ci se développent aussi plus rapidement. Il y a un lien entre la manière, selon laquelle le leader perçoit l’organisation elle-même et la vision qu’il a pour son développement. Il y a une théorie psychologique très intéressante, qui vient des années 60 du siècle dernier, mais qui ne pénètre en Bulgarie que maintenant. C’est la théorie de l’analyse transactionnelle, qui s’applique avec succès. Son créateur Éric Berne observe le développent de l’homme dans un groupe donné. En fonction de la manière, selon laquelle fonctionnent les organisations et les plus grands groupes, il fait une analyse de la dynamique et des processus du groupe. Ce qui est intéressant dans sa théorie, c’est qu’il y a plusieurs choses qui influent sur le résultat et l’ambiance de travail. »

Parmi celles-ci les plus importantes sont les frontières, qui, en fonction des positions, déterminent les rapports. Si elles ne sont pas bien délimitées, il y une possibilité pour que des problèmes apparaissent, liés à l’efficacité du travail et à la manière, selon laquelle l’organisation elle-même fonctionne :

« Effectivement il s’agit d’un management qui se conforme non seulement à l’exécution de l’objectif de travail, mais aussi aux gens. Quand un leader s’intéresse non seulement au résultat, mais aussi aux besoins du groupe – ça c’est la bonne ambiance. Quand les gens sont écoutés et leur opinion est prise en compte par les leaders, et on voit leur contribution, cela les amène à ressentir une satisfaction du travail et à être plus efficaces. De tels gens auront de meilleurs résultats par rapport à ceux dans des entreprises, où cette ambiance n’existe pas. Dans les cas, quand il y une chose qui ne va pas, il faut vraiment en rechercher la cause et donner des idées pour une optimisation. Les gens qui s’occupent de la gestion des ressources humaines, doivent suivre qui a besoin de quoi et en informer le leader, pour que le travail puisse vraiment apporter de la satisfaction. Nous passons une grande partie de notre temps au travail. Si nous ne nous sentons pas satisfaits de ce travail, nous ne serons pas contents non plus de notre vie. La question « Qu’est-ce que j’ai accompli ? » pour beaucoup de gens est liée à ce qui est accompli au travail. Et cela est lié à l’ambiance, aux résultats, à la manière, selon laquelle l’homme s’exprime sur le lieu de travail. »

Selon Éléna Nikolova les employeurs peuvent atteindre des résultats vraiment bons dans le travail, s’ils font confiance aux spécialistes, qui s’occupent des processus en groupe et analysent les rapports humains :

« Dans les séminaires, liés à l’analyse transactionnelle, une partie des gens qui les fréquentent, sont précisément des spécialistes en ressources humaines ou en psychologie organisationnelle. Ce qui est intéressant, c’est que les formations donnent la possibilité d’enrichir les connaissances sur le comportement organisationnel, la psychologie au travail. Il y a une possibilité d’obtenir un certificat de spécialiste européen sur ces questions. En Bulgarie cette théorie commence maintenant à être utilisée et appliquée, c’est pourquoi les gens qui s’occupent de ça, seront parmi les pionniers, qui introduisent ces méthodes innovantes. Ainsi ils amélioreront non seulement l’ambiance, mais aussi l’efficacité du travail. Et ceci est lié à la satisfaction de la vie d’une manière générale. Cela signifie non seulement de bons résultats dans les affaires, mais aussi du succès au travail. »

Version française : Tsvetan Nikolov



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