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Parlez-vous chinois? Oui, répondront les élèves d’une nouvelle école à Sofia

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Photo: archives

La Première école privée de langue chinoise en Bulgarie est déjà prête à ouvrir ses portes. Cela peut paraître exotique, mais selon ses fondateurs, la connaissance de cette langue orientale sera prochainement une nécessité à l’échelle mondiale.

60 enfants du CE1 à la terminale vont franchir cet automne le seuil de la nouvelle école. On prévoit aussi des classes préparatoires pour les enfants de cinq et six ans. Pourquoi opter pour le chinois? Voici la réponse de Nikolay Yalamov, président de la fondation “Zahari Stoyanov” qui, avec l’Université de Sofia, est à la base du projet:

“La langue chinoise donne de très grandes perspectives pour la réalisation future de nos élèves parce que le business chinois et la culture chinoise ne sont pas à négliger et peuvent les enrichir énormément. D’autant plus que la présence économique de ce pays du Lointain Orient à travers le monde ne cesse de s’accroître. C’est vrai qu’en Bulgarie il y a quelques écoles d’Etat avec des classes de chinois, mais notre ambition est d’être la première école privée de langue chinoise. Bien sûr, les élèves ne vont pas étudier que le chinois. Nous envisageons d’introduire l’anglais comme deuxième langue, et puis il y aura d’autres langues également.

L’école sera soutenue par l’Université de Sofia et son Institut “Confucius” dont l’activité principale est l’enseignement de la langue et la culture chinoises. Les écoliers seront sélectionnés après un entretien avec le directeur de l’établissement et un psychologue.

“Nous avons un contrat avec l’Université de Sofia et avec l’Institut “Confucius”, qui fournira gratuitement tous les matériaux éducatifs - dit encore Nikolay Yalamov. - Nous aurons un enseignant chinois qui aidera les enfants dans l’apprentissage de la langue. L’Institut “Confucius” s’engagera avec les futures visites de nos étudiants en Chine, les parents n’auront à payer que les billets d’avion et tout le reste sera pris en charge par la Chine. Nous avons convenu que chaque enfant ait la possibilité de visiter le pays une fois par an pendant deux semaines.”

L’école sera en collaboration avec l’Université de Lanzhou. L’accord prévoit des conditions préférentielles pour nos élèves sous forme de bourses pour ses programmes de langues. Y a-t-il un intérêt pour la nouvelle école?

“On a beaucoup de demandes d’information, mais on observe encore une certaine crainte chez les parents, surtout parce que nous sommes une nouvelle école - explique Nikolay Yalamov. - De toute façon, l’intérêt est là pour notre stratégie d’étudier cette langue asiatique. Du côté de la communauté chinoise pour l’instant il n’y a pas d’intérêt. Peut-être qu’ils sont aussi dans l’attente.”

Actuellement, en Bulgarie, près de 2000 enfants étudient le chinois à l’école. Une partie d’entre eux veulent continuer leurs études en Chine. Ces dernières années, il y a un intérêt croissant de la part des jeunes de tous les continents pour ce pays de l’Asie de l’Est. En parlant du Vieux continent, plus de 300 mille jeunes européens étudient dans des universités chinoises. Une des principales raisons c’est que l’économie chinoise a besoin de spécialistes diplômés sur place, connaissant les processus dans la région, la culture et le milieu d’affaires locaux. Les jeunes Bulgares peuvent aussi faire part de ce processus mondial.

Version française: Sia Karaguiozova




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