En ce 2 août, fête votive de Saint Elie, selon l'ancien calendrier, la Bulgarie marque le 117e anniversaire de l'Insurrection de la Saint Elie et de la Transfiguration. L'insurrection de 1903 est le couronnement des luttes de libération nationale des Bulgares de Macédoine et de Thrace. Le soulèvement est organisé par l'organisation révolutionnaire interne de Macédoine et d'Edirne. Près de 1000 combattants et 4600 civils trouvent la mort face à l'armée ottomane forte de 350 000 hommes. 201 villages sont incendiés, et plus de 25 000 personnes fuient en Principauté de Bulgarie.
Après la libération de la Bulgarie du joug ottoman de 5 siècles, en vertu du Traité de Berlin signé par les Grandes puissances en 1878, ces deux régions se retrouvent sous l’autorité de l’Empire ottoman. Ce qui suscite de violentes réactions de la part du peuple bulgare qui refuse de se plier à cette décision et qui se prépare à réparer l’injustice historique par les armes. Et c’est ainsi que voit le jour en 1893 à Salonique l’Organisation révolutionnaire macédonienne intérieure / VMRO/ qui met en place un réseau dense de structures et de comités patriotiques.
En janvier 1903, lors du congrès du VMRO à Salonique, la décision est prise de préparer une insurrection qui éclate le 2 août, jour de la Saint Elie, d’où son nom. La révolte commence en Macédoine, autour de Bitola, pour embraser rapidement les villes avoisinantes dont Krouchévo, où est proclamée la République de Krouchévo. Le 19 août, fête de la Transfiguration de Jésus-Christ, l’insurrection éclate aussi dans la région d’Edirne et les rebelles arrivent à libérer un grand nombre de localités de la région de la montagne Strandja et des villes côtières de la mer Noire, Tsarévo et Ahtopol.
Malgré sa défaite, l’Insurrection de la Saint Elie et de la Transfiguration joue un rôle important et vient témoigner de l’élan libérateur d’une population opprimée qui, convaincue de la justesse de sa démarche, est prête à aller jusqu’au sacrifice quitte à conquérir sa sacro-sainte indépendance nationale.
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Eléna Karkalanova
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