Les chercheurs partent à la chasse de lingots d'or, des plumes d'autruche et de minuscules écrous, mais peu d'entre eux se réfugient sur une plage pour attraper le vent. Les kitesurfers s'accroupissent patiemment sur le sable, mais dès que la rafale les appelle, ils entament une danse aérienne quelque part au loin - tandis que les vagues de la mer dessinent des bosses à la surface.
Alexandre Bachev, 23 ans, appartient à la race des kitesuefers, 11 ans déjà il est l’ami du vent et il chevauche sur les vagues avec son kitesurf, il s’envole avec les mouettes et teste sa volonté en participant à des régates de voiliers. Il a des relations spéciales avec la mer qu’il espère ne jamais perdre
“ La liberté est importante pour moi, je n'ai pas l'habitude d'être limité. Même dans le sport, j'ai trouvé un moyen d'être libre et cela me fait beaucoup de plaisir », dit-il.”
C’est pour cette raison qu’il regrette de ne pas être capable de protester chaque soir sur les places avec les milliers de jeunes gens de son âge.
“J’approuve la mobilisation des jeunes et des pas si jeunes car notre pays n’est pas gouverné de manière démocratique et ce modèle doit être remplacé – déclare Alexandre, Je partage leurs idées et je proteste comme je le peux. Mais actuellement je me prépare pour les championnats d’Europe à la mi-août, je suis au bord de la mer et je m’entraîne, je ne suis pas dans la rue.”
Alexandre fait ses débuts sur la planche à voile au camping de “Gradina” et cette même saison il prend part aux compétitions à Primorsko. En observant cependant son père et les autres kitesurfers dans le golfe, il éprouve le besoin d’apprendre à pratiquer ce sport. Il abandonne vite la planche à voile pour se consacrer au kitesurf. Aujourd’hui il pratique le kiteFoil racing – une régate à voile classique sauf qu’il n’y a pas d’embarcations mais des planches.
“Ce que j’utilise dans l’’eau porte le nom de hydrofoil ou une aile sous-marine – explique-t-il. – Il y a sous la planche un dispositif qui ressemble un peu à un avion avec une grande aile de l’avant et une petite à l’arrière et tout ça fonctionne comme si l’engin était dans l’air. Lorsqu'on démarre, les ailes produisent de la portance et soulèvent la planche au-dessus de l'eau. Ainsi, les zones en contact avec elle sont beaucoup plus petites, la résistance diminue considérablement, la vitesse augmente et il y a beaucoup plus d'adrénaline ».
Tout ceci permet au véliplanchiste de s’élever à une trentaine de cm au-dessus de la surface de l’eau et de voler à une vitesse d’environ 70 km/h.
A presque toutes les compétitions auxquelles a participé Alexandre il a toujours réussi à être parmi les 10 premiers. Ses plus grands succès sont enregistrés lors d’un championnat du monde avec sa 5e place et une 4e place aux jeux de plage mondiaux. Son objectif suivant est de réussir aux prochains championnats européens en Pologne. Dans un futur plus éloigné il a l’ambition de décrocher un quota pour les JO à Paris en 2024 lorsque son sport débutera au plus grand forum sportif mondial.
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