Le Kremlin a jugé que son offensive en Ukraine se terminerait quand les autorités et l'armée ukrainiennes auront capitulé. De son côté, Volodymyr Zelensky a demandé la reconnaissance de la Russie comme étant un « État parrain du terrorisme » au lendemain d’une attaque russe ayant fait plus de vingt morts.
« La partie ukrainienne peut mettre fin au conflit dans la journée. Il faut ordonner aux unités nationalistes de déposer les armes, il faut ordonner aux soldats ukrainiens de déposer les armes et il faut mettre en œuvre toutes les conditions fixées par la Russie. Alors, tout sera fini en une journée », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine. Selon lui, aucun délai ni calendrier n'est fixé côté russe : « Nous nous orientons par rapport aux déclarations de notre président. »
Vladimir Poutine a une nouvelle fois assuré que « l'opération militaire spéciale se déroule selon les plans et il n’est pas nécessaire de fixer de délais pour sa durée ». Il réagissait aux propos prêtés au président ukrainien Volodymyr Zelensky devant les chefs d'État et de gouvernement du G7 les appelant « à faire le maximum » pour mettre un terme au conflit qui ravage son pays avant la fin de l'année.
Poutine a également déclaré que l’éventuelle adhésion de la Suède et la Finlande à l’OTAN n’inquiète pas la Russie, parce que Moscou n’a pas avec ces deux pays le genre de problèmes qu’elle a avec l’Ukraine.
Les puissances du G7, réunies en sommet en Allemagne, se sont engagées à "soutenir" la reconstruction de l'Ukraine via une conférence internationale et un plan. Le G7, auquel se sont joints cinq pays émergents dont l'Inde, a condamné une invasion "illégale". "La Russie ne peut ni ne doit gagner et donc notre soutien à l'Ukraine et nos sanctions contre la Russie se maintiendront aussi longtemps que nécessaire et avec l'intensité nécessaire durant les prochaines semaines et les prochains mois", a déclaré Emmanuel Macron.
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