Podcast en français
Taille du texte
Radio nationale bulgare © 2024 Tous droits réservés

Svetlozara Kabaktchiéva a présenté à Bruxelles son premier livre "Cailloux en forme de cœur"

Chaque histoire est vouée à devenir une histoire magique, considère l’autrice

Photo: facebook.com/BulgariaInBrussels

"Je ne sais pas si c‘est moi qui ai choisi les contes merveilleux ou si c’est eux qui m’ont choisie", hésite Svetlozara Kobaktchiéva. Son premier livre a récemment été présenté à l’Ambassade de Bulgarie à Bruxelles. Ce qu‘elle est sûre de savoir pourtant est que les contes merveilleux sont une bonne manière de partager ses émotions.

"Les contes de fée sont des métaphores de notre quotidien, de nos rencontres mais transmises de manière magique", indique-t-elle. "C’est le genre que j’ai choisi car j’aime contempler les petites choses. Je ne fais pas de discrimination entre les contes destinés aux grandes personnes et ceux qui sont davantage adaptés aux enfants. A mon sens, ils sont destinés aux personnes sages et sensibles qui n’ont pas honte d’être émus, d’avouer que quelque chose les attendrit ou les réjouit. C’est pour cela qu’ils sont adaptés à tous les âges, surtout quand on a accumulé de l’expérience."

Le rôle central dans le livre "Cailloux en forme de cœur" est attribué au couturier qui fabrique une couverture pour le ciel à partir de fragments de contes merveilleux afin de sauver la ville et ses habitants. Il apparaît dès les premières pages et constitue le fil rouge qui traverse les histoires.

"Les fleurs sont des personnages de mes contes et non seulement les fleurs du jardin mais aussi celles qui préfèrent pousser seules à côté d’un mur", explique l’autrice. "Parmi mes personnages il y a aussi la chouette et l’alouette qui trouvent un moyen de communiquer en dépit de leurs différents rythmes de vie, l’écrivaine au cœur d’or qui écrit de beaux contes, les petites cartouches d’encre qui ne connaissent pas encore leur destin et comment elles sont vouées à contribuer à la création de l’œuvre."

Les cailloux en forme de cœur que vous pouvez trouver dans le jardin des contes merveilleux sont des amis fidèles qui aident aux envoûtements et la découverte des miracles.

"Nous repérons les miracles, nous les rassemblons sans pourtant nous rendre compte combien ils sont faciles à perdre, " déclare Svetlozara Kabaktchiéva. " Ces merveilles que nous prenons pour acquises risquent d’être transformée en une seule nuit en des cailloux tout à fait ordinaires. C’est ce que les livres et notamment les contes de fée nous aident à nous rappeler. Si on regarde bien en se promenant on peut apercevoir plein de cœurs sur les dalles, dans l’herbe, dans la forme des cailloux dispersés par terre, sur la côte de la mer. Quand j’ai annoncé que mon livre devait être publié, on a commencé à m’envoyer des photos de cailloux similaires qu’on avait ramassés, choisis non seulement comme des porte-bonheurs mais aussi pour créer un lien avec la nature, pour garder un petit morceau d’elle."

Svetlozara Kabaktchiéva qui travaille comme juriste à l’Agence exécutive européenne pour la recherche, vit à Bruxelles. A la fin de l’année dernière, elle est retournée à Stara Zagora, sa ville natale, pour présenter ses contes et rencontrer des amis d’école.

 "C’était très touchant car certains de mes professeurs qui étaient encore très jeunes quand j’étaient enfant, étaient venus ", déclare l’écrivaine. "On éprouve un très beau sentiment quand nos professeurs viennent nous remercier avec une rose en disant être reconnaissants que leurs élèves soient devenus de belles personnes."

D’après Svetlozara Kabaktchiéva, la magie des contes est partout et chaque histoire peut se parer de merveilles. "Chaque chose qui nous entoure porte un massage, contient de la sagesse", est-elle convaincue.

Edition : Diana Tsankova

Version française : Maria Stoéva

Crédits photos : facebook.com/BulgariaInBrussels, archives personnelles




Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Tous les articles

Concile des apôtres

Christo Tsokev, un des premiers artistes peintres bulgares de formation académique après la Libération de 1878

Christo Tsokev est né en 1847 à Gabrovo. A l’âge de 12 ans il part étudier l’art des zographes (peintres d’icônes) au monastère de Hilendar au mont Athos. Son talent est vite remarqué par le père supérieur qui envoie le jeune homme faire ses..

Publié le 04/11/24 à 14:30

Le Salon d'Automne à Paris a remis le prix "Lelivredart" à Mihail Kambérov à titre posthume...

Un tableau du peintre bulgare  Mihail Kambérov a reçu le prix "Lelivredart" à titre posthume au Salon d'Automne de Paris, comme annoncé par son fils Ivan Kambérov. Le tableau est intitulé "Fête" et représente un paysage urbain, typique de..

Publié le 31/10/24 à 09:33

Vesko Eschkenazy : "Les élections sont très importantes, notre peuple mérite d’être mieux gouverné"

"Je vote chaque fois que je peux et que je me trouve quelque part où il y a moyen de le faire", dit sur Radio Bulgarie le musicien mondialement connu Vesko Pantéléev-Eschkenazy, premier violon de l’Orchestre royal du Concertgebouw d’Amsterdam. Ce 27..

Publié le 27/10/24 à 09:00