Les politiques de l’Etat vis-à-vis des Bulgares résidant à l’étranger sont prises en charge par une commission parlementaire spéciale. Dans la 47ème législature de l’Assemblée nationale elle est présidée par Antoanéta Tsonéva. La députée de la coalition « Bulgarie démocratique » est cofondatrice d’une ONG qui observe le processus électoral dans notre pays et dans les bureaux de vote bulgares à l’étranger. Un de ses objectifs en tant que présidente de la Commission aux politiques des Bulgares de l’étranger est de permettre aux citoyens bulgares d’exercer leur droit de vote sans entraves où qu’ils se trouvent.
Dans un entretien accordé à Radio Bulgarie elle s’est penchée sur diverses questions comme les éventuels amendements à la Loi sur les Bulgares de l’étranger, l’optimisation du travail de l’Agence des Bulgares de l’étranger ou la possibilité pour eux d’utiliser un plus large éventail de services numériques. A ce jour les Bulgares de l’étranger ne peuvent utiliser comme services en ligne que la signature électronique dans les pièces pour la demande d’une carte d’identité ou la demande électronique de rendez-vous dans un de nos consulats.
D’ici la fin février sera prête l’évaluation d’impact de la Loi sur les Bulgares de l’étranger dont a été chargé le Centre national d’études parlementaires.
« Cette loi a été adoptée il y a 20 et de l’avis général elle ne correspond plus à la conjoncture actuelle », note Antoanéta Tsonéva.
Les résultats du recensement de 2021 indiquent que la Bulgarie a perdu 11,5% de sa population au cours des dix dernières années. Selon l’Institut national de la statistique elle se monte à présent à 6 250 000 personnes. Une des raisons de cette baisse est l’émigration. Selon Antoanéta Tsonéva une de ses motifs les plus fréquents est le manque de perspectives de développement.
« Les Bulgares veulent des salaires plus élevés, une meilleure réalisation professionnelle et un environnement propice à élever leurs enfants. Lorsque ces conditions s’amélioreront et commenceront à se rapprocher de la moyenne européenne, les gens se mettront à envisager leur retour. Notre objectif comme politiques est d’éradiquer la corruption qui sévit dans les institutions bulgares », dit-elle.
Un autre objectif important selon Antoanéta Tsonéva est de restaurer la bonne réputation de l’Agence d’Etat des Bulgares de l’étranger, qui a gravement souffert après l’interpellation de son président en 2018 sous l’accusation d’avoir dirigé un réseau criminel de trafic de pièces d’identité nécessaires pour obtenir la nationalité bulgare.
Dans son interview pour Radio Bulgarie Antoanéta Tsonéva a également annoncé la création d’un Conseil social auprès de la commission parlementaire des Bulgares de l’étranger. Il aura des fonctions consultatives et aidera à identifier, discuter et solutionner des questions liées aux communautés bulgares à l’étranger et comprendra notamment des représentants des médias publics. Mme Tsonéva considère Radio Bulgarie comme un partenaire solide dans le travail de la commission parlementaire qu’elle préside.
Version française : Christo Popov
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